« Seigneur, exaucez ma prière, et que mon cri aille jusqu'à Vous »
« Domine, exaudi orationem meam, et clamor meus ad te veniat »
On ne peut point assurer qui est l'auteur de ce Psaume 101. Le sujet est nettement indiqué par ce titre : Appel au Divin Secours dans une profonde détresse de la Nation Juive ; puis, pour toucher davantage le Cœur de Dieu, tableau très pathétique des maux endurés par les suppliants et description vivante de l'intime confiance qu'ils nourrissaient de voir bientôt des jours meilleurs, glorieux même. Mais ce sont les idées sombres qui prédominent ; aussi ce Psaume CI a-t-il été rangé à bon droit parmi les Sept Psaumes Pénitentiaux (Ps 6 ; Ps 31 ; Ps 37 ; Ps 50 ; Ps 101 ; Ps 129 ; Ps 142). Plusieurs versets (16 et ss.) qui annoncent la Conversion des Païens à Jéhovah, sont Messianiques et prophétisent la Catholicité de l'Église du Christ. Deux parties : Prière et Plainte (versets 2-12) ; la confiance et ses motifs (versets 13-29). Beaux élans poétiques, traits délicats ; mais beaucoup de réminiscences d'anciens Psaumes, surtout des Psaumes XXI, LXVIII et LXXVIII. Quelques-uns croient qu'il a été composé pour servir au peuple d'Israël durant sa captivité à implorer le Secours de Dieu comme une Prière pour le rétablissement du Peuple Israélite affligé par de très grands malheurs. Mais il peut être aussi regardé comme une excellente Prière qui convient en général à tous ceux qui gémissent dans quelque affliction ou spirituelle ou corporelle. Plusieurs Pères et Interprètes l'appliquent, selon le sens figuré, à Notre Seigneur Jésus-Christ, suivant en cela l’exemple de Saint Paul, qui en explique de même plusieurs versets. La Sainte Église débute avec le verset 2 dans l’Introït la Sainte Messe du Mercredi Saint (Feria Quarta Maioris Hebdomadæ) par la Glorification du Saint Nom de Jésus, si outragé aujourd’hui par les hommes infâmes qui Le prononcent avec tant de haine, dans l’odieux complot qu’ils ourdissent contre Celui auquel il fut imposé par Ordre du Ciel pour annoncer notre Salut. Elle applique ensuite ce Psaume 101 au Trait (versets 2-5.14), à l'Offertoire (versets 2-3) et à la Sainte Communion (versets 10-14).
Le Psaume CI en latin « Domine, exaudi orationem meam » (Vulgate) :
Ps. CI, 1 : Oratio pauperis, cum anxius fuerit, et in conspectu Domini effuderit precem suam.
Ps. CI, 2 : Domine, exaudi orationem meam, et clamor meus ad te veniat.
Ps. CI, 3 : Non avertas faciem tuam a me ; in quacumque die tribulor, inclina ad me aurem tuam. In quacumque die invocavero te, velociter exaudi me.
Ps. CI, 4 : Quia defecerunt sicut fumus dies mei, et ossa mea sicut cremium aruerunt.
Ps. CI, 5 : Percussus sum ut foenum, et aruit cor meum, quia oblitus sum comedere panem meum.
Ps. CI, 6 : A voce gemitus mei adhæsit os meum carni meæ.
Ps. CI, 7 : Similis factus sum pellicano solitudinis ; factus sum sicut nycticorax in domicilio.
Ps. CI, 8 : Vigilavi, et factus sum sicut passer solitarius in tecto.
Ps. CI, 9 : Tota die exprobrabant mihi inimici mei, et qui laudabant me adversum me jurabant ;
Ps. CI, 10 : Quia cinerem tanquam panem manducabam, et potum meum cum fletu miscebam ;
Ps. CI, 11 : A facie iræ et indignationis tuæ, quia elevans allisisti me.
Ps. CI, 12 : Dies mei sicut umbra declinaverunt, et ego sicut foenum arui.
Ps. CI, 13 : Tu autem, Domine, in æternum permanes, et memoriale tuum in generationem et generationem.
Ps. CI, 14 : Tu exurgens misereberis Sion, quia tempus miserendi ejus, quia venit tempus.
Ps. CI, 15 : Quoniam placuerunt servis tuis lapides ejus, et terræ ejus miserebuntur.
Ps. CI, 16 : Et timebunt gentes nomen tuum, Domine, et omnes reges terræ gloriam tuam,
Ps. CI, 17 : Quia ædificavit Dominus Sion, et videbitur in gloria sua.
Ps. CI, 18 : Respexit in orationem humilium, et non sprevit precem eorum.
Ps. CI, 19 : Scribantur hæc in generatione altera, et populus qui creabitur laudabit Dominum,
Ps. CI, 20 : Quia prospexit de excelso sancto suo. Dominus de cælo in terram aspexit,
Ps. CI, 21 : Ut audiret gemitus compeditorum, ut solveret filios interemptorum,
Ps. CI, 22 : Ut annuntient in Sion nomen Domini, et laudem ejus in Jerusalem,
Ps. CI, 23 : In conveniendo populos in unum, et reges ut serviant Domino.
Ps. CI, 24 : Respondit ei in via virtutis suæ : Paucitatem dierum meorum nuntia mihi.
Ps. CI, 25 : Ne revoces me in dimidio dierum meorum ; in generationem et generationem anni tui.
Ps. CI, 26 : Initio tu, Domine, terram fundasti, et opera manuum tuarum sunt cæli.
Ps. CI, 27 : Ipsi peribunt, tu autem permanes, et omnes sicut vestimentum veterascent. Et sicut opertorium mutabis eos, et mutabuntur ;
Ps. CI, 28 : Tu autem idem ipse es, et anni tui non deficient.
Ps. CI, 29 : Filii servorum tuorum habitabunt, et semen eorum in sæculum dirigetur.
Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto sicut erat in principio et nunc et semper et in sæcula sæculorum. Amen.
Le Psaume 101 en français « Seigneur, exaucez ma prière » (Vulgate) :
Ps 101, 1 : Prière du pauvre lorsqu'il sera dans l'affliction et qu'il répandra sa supplication en Présence du Seigneur.
Ps 101, 2 : Seigneur, exaucez ma prière, et que mon cri aille jusqu'à Vous.
Ps 101, 3 : Ne détournez pas de moi votre Visage ; en quelque jour que je sois affligé, inclinez vers moi Votre oreille. En quelque jour que je Vous invoque, exaucez-moi promptement.
Ps 101, 4 : Car mes jours se sont évanouis comme la fumée, et mes os se sont desséchés comme le bois du foyer.
Ps 101, 5 : J'ai été frappé comme l'herbe, et mon cœur s'est desséché, parce que j'ai oublié de manger mon pain.
Ps 101, 6 : A force de pousser des gémissements, mes os se sont attachés à ma peau.
Ps 101, 7 : Je suis devenu semblable au pélican du désert ; je suis devenu comme le hibou des maisons.
Ps 101, 8 : J'ai veillé, et je suis devenu comme le passereau qui se tient seul sur le toit.
Ps 101, 9 : Tout le jour mes ennemis me faisaient des reproches, et ceux qui me louaient conspiraient avec serment contre moi ;
Ps 101, 10 : Parce que je mangeais la cendre en guise de pain, et que je mêlais mon breuvage avec mes larmes ;
Ps 101, 11 : À cause de Votre colère et de Votre indignation, car après m'avoir élevé Vous m'avez écrasé.
Ps 101, 12 : Mes jours se sont évanouis comme l'ombre, et je me suis desséché comme l'herbe.
Ps 101, 13 : Mais Vous, Seigneur, Vous subsistez éternellement, et la mémoire de votre Nom s'étend de race en race.
Ps 101, 14 : Vous Vous lèverez, et Vous aurez pitié de Sion, car il est temps d'avoir pitié d'elle, oui, le temps est venu.
Ps 101, 15 : Car ses pierres sont aimées de Vos serviteurs, et sa terre les attendrit.
Ps 101, 16 : Et les nations craindront votre Nom, Seigneur, et tous les rois de la terre votre Gloire,
Ps 101, 17 : Parce que le Seigneur a bâti Sion, et qu'Il sera vu dans sa Gloire.
Ps 101, 18 : Il a regardé la prière des humbles, et Il n'a point méprisé leur prière.
Ps 101, 19 : Que ces choses soient écrites pour la génération future, et le peuple qui sera créé louera le Seigneur,
Ps 101, 20 : Parce qu'Il a regardé du Haut de son Lieu Saint. Le Seigneur a regardé du Ciel sur la terre,
Ps 101, 21 : Pour entendre les gémissements des captifs, pour délivrer les fils de ceux qui avaient été tués,
Ps 101, 22 : Afin qu'ils annoncent dans Sion le Nom du Seigneur, et Sa louange dans Jérusalem,
Ps 101, 23 : Lorsque les peuples s'assembleront avec les rois pour servir le Seigneur.
Ps 101, 24 : Il lui a dit dans toute sa force : Faites-moi connaître le petit nombre de mes jours.
Ps 101, 25 : Ne me rappelez pas au milieu de mes jours ; Vos années durent d'âge en âge.
Ps 101, 26 : Dès le commencement, Seigneur, Vous avez fondé la terre, et les Cieux sont l'œuvre de Vos mains.
Ps 101, 27 : Ils périront, mais Vous, Vous demeurez, et ils vieilliront tous comme un vêtement. Vous les changerez comme un manteau, et ils seront changés ;
Ps 101, 28 : Mais Vous, Vous êtes toujours le même, et Vos années ne passeront point.
Ps 101, 29 : Les fils de Vos serviteurs auront une demeure permanente, et leur postérité sera stable à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Le Psaume 101 « Seigneur, exauce ma prière, que mon cri monte jusqu'à Toi » mis en quatrains de 32 syllabes (Bible de Vence de 1738) :
Ps 101, 1 : Prière du pauvre lorsqu'il sera dans l'affliction et qu'il répandra sa supplication en Présence du Seigneur.
Ps 101, 2-3 : Seigneur, exauce ma prière,
Que mon cri monte jusqu'à Toi ;
Abaisse vers moi Ta paupière,
Ne Te détourne pas de moi,
Ps 101, 3 : Incline vers moi Ton oreille,
Chaque fois que je gémirai ;
Et que Ta bonté se réveille,
Au jour que je L'invoquerai.
Ps 101, 4 : Comme un nuage de fumée,
Mes jours se sont évanouis ;
Et, comme au foyer la ramée,
Mes os secs se sont désunis.
Ps 101, 5 : Mon cœur s'est flétri, comme l'herbe
Qu'a desséchée un ciel d'airain ;
Et j'ai, dans ma douleur acerbe,
Oublié de manger mon pain.
Ps 101, 6 : Sous la verge qui me châtie,
Exténué de mes sanglots,
Ma vigueur s'est anéantie,
Ma peau s'est collée à mes os.
Ps 101, 7 : Je suis devenu comparable
Au pélican dans le désert ;
Ne suis-je pas encor semblable
Au hibou, dans l'ombre, à couvert ?
Ps 101, 8 : Dans une veille involontaire,
Pensif, je reste au même endroit,
Comme un passereau solitaire
Perché sur le faîte d'un toit.
Ps 101, 9 : De mes ennemis la rancune
Tout le jour insulte à mes pleurs ;
Ceux qui célébraient ma fortune
Ne jurent que par mes malheurs.
Ps 101, 10 : Comme je mangerais la cendre,
Dès longtemps je mange mon pain ;
Et je ne cesse de répandre
Ces larmes dont mon verre est plein.
Ps 101, 11 : Oui, de l'instant que Ta colère
Contre moi, Seigneur, s'alluma,
Et des régions du tonnerre
Au fond d'un gouffre m'abîma ;
Ps 101, 12 : Ainsi qu'une ombre fugitive,
Sombres, mes jours ont décliné ;
Et moi, comme l'herbe chétive,
Sous Ta faux, je me suis fané.
Ps 101, 13 : Toi, sur le Trône de ta Gloire,
Tu résideras à jamais ;
Et d'âge en âge Ta mémoire
Racontera ce que Tu fais.
Ps 101, 14 : Lève-Toi, mon Dieu ; Ta vengeance
Est lasse d'affliger Sion ;
Vienne le temps de Ta clémence,
Le temps de la Compassion.
Ps 101, 15 : Tes serviteurs, baisant la pierre
Qui brillait dans ses monuments,
Pleurent encor sur la poussière
De ses antiques fondements.
Ps 101, 16 : Rempli de Ta crainte, le monde
Retentira de ton Renom ;
Les rois de la terre et de l'onde
Rendront hommage à ton Saint Nom ;
Ps 101, 17 : Lorsque les murailles sacrées
Se relèveront à Ta voix ;
Et que, de ta Gloire entourées,
Elles protègeront tes Lois ;
Ps 101, 18 : Quand de l'humble, dans leur enceinte,
Exprimant de justes désirs,
Ton oreille entendra la plainte,
Et recueillera les soupirs.
Ps 101, 19 : Mettez en écrit ces oracles
Que liront nos derniers neveux.
Tu loueras le Dieu des Miracles,
Peuple à naître; Il comble tes vœux.
Ps 101, 20 : Car, du Haut de son Sanctuaire,
L'Éternel abaisse les yeux ;
Il a regardé sur la terre,
Penché vers Toi du Haut des Cieux.
Ps 101, 21 : Pour ouïr le cri de ces gênes
Où te retiennent les plus forts,
Et te délivrer de ces chaînes
Où déjà tes pères sont morts.
Ps 101, 22 : Et, dans Sion renouvelée,
Tu diras le Nom du Seigneur ;
Dans Jérusalem consolée,
Tu célèbreras sa Grandeur ;
Ps 101, 23 : Au jour que la foule soumise
Et des nations et des rois
Ne formera plus qu'une Église
Asservie à toutes ses Lois.
Ps 101, 24 : Aussi, d'une voix pénétrante,
Le peuple s'est-il écrié :
Ô Seigneur, de ma vie errante
Abrège le fil délié ;
Ps 101, 25 : Mais ne borne pas mes journées
Encore au milieu de leur cours ;
Toi que respectent les années,
Permets-moi de voir ces grands jours.
Ps 101, 26 : N'étais-Tu pas avant la terre
Que Ta main puissante fonda,
Notre soleil qu'elle modère
Les cieux qu'elle consolida ?
Ps 101, 27 : Ils périront dans Ta disgrâce,
Mais après eux Tu resteras ;
Comme un vêtement qui se passe,
Toi-même Tu les changeras.
Ps 101, 28 : Pour Toi, qui le même demeures,
Avec eux Tu ne peux vieillir ;
Les siècles ne sont pas des heures,
Et Tes ans ne sauraient finir.
Ps 101, 29 : Ainsi du serviteur fidèle
Heureuse la postérité
Qui, dans ta Maison Paternelle,
Héritera l'Éternité.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Le Psaume 101 « Seigneur, entends ma prière » (AELF) :
Ps 101, 1 : Prière du pauvre lorsqu'il sera dans l'affliction et qu'il répandra sa supplication en Présence du Seigneur.
Ps 101, 2 : Seigneur, entends ma prière : que mon cri parvienne jusqu'à Toi !
Ps 101, 3 : Ne me cache pas ton Visage le jour où je suis en détresse ! Le jour où j'appelle, écoute-moi ; viens vite, réponds-moi !
Ps 101, 4 : Mes jours s'en vont en fumée, mes os comme un brasier sont en feu ;
Ps 101, 5 : Mon cœur se dessèche comme l'herbe fauchée, j'oublie de manger mon pain ;
Ps 101, 6 : À force de crier ma plainte, ma peau colle à mes os.
Ps 101, 7 : Je ressemble au corbeau du désert, je suis pareil à la hulotte des ruines :
Ps 101, 8 : Je veille la nuit, comme un oiseau solitaire sur un toit.
Ps 101, 9 : Le jour, mes ennemis m'outragent ; dans leur rage contre moi, ils me maudissent.
Ps 101, 10 : La cendre est le pain que je mange, je mêle à ma boisson mes larmes.
Ps 101, 11 : Dans Ton indignation, dans Ta colère, Tu m'as saisi et rejeté :
Ps 101, 12 : L'ombre gagne sur mes jours, et moi, je me dessèche comme l'herbe.
Ps 101, 13 : Mais Toi, Seigneur, Tu es là pour toujours ; d'âge en âge on fera mémoire de Toi.
Ps 101, 14 : Toi, Tu montreras Ta tendresse pour Sion ; Il est temps de la prendre en pitié : l'heure est venue.
Ps 101, 15 : Tes serviteurs ont pitié de ses ruines, ils aiment jusqu'à sa poussière.
Ps 101, 16 : Les nations craindront le Nom du Seigneur, et tous les rois de la terre, sa Gloire :
Ps 101, 17 : Quand le Seigneur rebâtira Sion, quand Il apparaîtra dans sa Gloire,
Ps 101, 18 : Il se tournera vers la prière du spolié, Il n'aura pas méprisé sa prière.
Ps 101, 19 : Que cela soit écrit pour l'âge à venir, et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
Ps 101, 20 : Des hauteurs, son Sanctuaire, le Seigneur s'est penché ; du Ciel, Il regarde la terre
Ps 101, 21 : Pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir.
Ps 101, 22 : On publiera dans Sion le Nom du Seigneur et sa Louange dans tout Jérusalem,
Ps 101, 23 : Au rassemblement des royaumes et des peuples qui viendront servir le Seigneur.
Ps 101, 24 : Il a brisé ma force en chemin, réduit le nombre de mes jours.
Ps 101, 25 : Et j'ai dit : Mon Dieu, ne me prends pas au milieu de mes jours ! Tes années recouvrent tous les temps :
Ps 101, 26 : Autrefois Tu as fondé la terre ; le Ciel est l'ouvrage de Tes mains.
Ps 101, 27 : Ils passent, mais Toi, Tu demeures : ils s'usent comme un habit, l'un et l'autre ; Tu les remplaces comme un vêtement.
Ps 101, 28 : Toi, Tu es le même ; Tes années ne finissent pas.
Ps 101, 29 : Les fils de Tes serviteurs trouveront un séjour, et devant Toi se maintiendra leur descendance.
Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Le Psaume 101 « Yahvé, entends ma prière » (Bible de Jérusalem de 1998) :
Ps 101, 1 : Prière du pauvre lorsqu'il sera dans l'affliction et qu'il répandra sa supplication en Présence du Seigneur.
Ps 101, 2 : Yahvé, entends ma prière, que mon cri vienne jusqu'à Toi ;
Ps 101, 3 : Ne cache pas loin de moi ta Face au jour où l'angoisse me tient; incline vers moi Ton oreille, au jour où je T'appelle, vite, réponds-moi !
Ps 101, 4 : Car mes jours s'en vont en fumée, mes os brûlent comme un brasier ;
Ps 101, 5 : Battu comme l'herbe, mon cœur sèche et j'oublie de manger mon pain ;
Ps 101, 6 : À force de crier ma plainte, ma peau s'est collée à mes os.
Ps 101, 7 : Je ressemble au hibou du désert, je suis pareil à la hulotte des ruines ;
Ps 101, 8 : Je veille et je gémis, comme l'oiseau solitaire sur le toit ;
Ps 101, 9 : Tout le jour mes ennemis m'outragent, ceux qui me louaient maudissent par moi.
Ps 101, 10 : La cendre est le pain que je mange, je mêle à ma boisson mes larmes,
Ps 101, 11 : Devant Ta colère et Ta fureur, car Tu m'as soulevé puis rejeté ;
Ps 101, 12 : Mes jours sont comme l'ombre qui décline, et moi comme l'herbe je sèche.
Ps 101, 13 : Mais Toi, Yahvé, Tu trônes à jamais ; d'âge en âge, mémoire de Toi !
Ps 101, 14 : Toi, Tu Te lèveras, attendri pour Sion, car il est temps de la prendre en pitié, car l'heure est venue ;
Ps 101, 15 : Car Tes serviteurs en chérissent les pierres, pris de pitié pour sa poussière.
Ps 101, 16 : Et les Païens craindront le Nom de Yahvé, et tous les rois de la terre, ta Gloire ;
Ps 101, 17 : Quand Yahvé rebâtira Sion, Il sera vu dans sa Gloire ;
Ps 101, 18 : Il se tournera vers la prière du spolié, Il n'aura pas méprisé sa prière.
Ps 101, 19 : On écrira ceci pour l'âge à venir et un peuple nouveau louera Dieu
Ps 101, 20 : Il s'est penché du Haut de son Sanctuaire, Yahvé, et des Cieux a regardé sur terre,
Ps 101, 21 : Afin d'écouter le soupir du captif, de libérer les clients de la mort,
Ps 101, 22 : Pour répandre dans Sion le Nom de Yahvé, sa Louange dans Jérusalem,
Ps 101, 23 : Quand se joindront peuples et royaumes pour rendre un culte à Yahvé.
Ps 101, 24 : En chemin ma force a fléchi ; le petit nombre de mes jours,
Ps 101, 25 : Fais-le-moi savoir, ne me prends pas à la moitié de mes jours, d'âge en âge vont Tes années.
Ps 101, 26 : Depuis longtemps Tu as fondé la terre, et les Cieux sont l'ouvrage de Tes mains ;
Ps 101, 27 : Eux périssent, Toi Tu restes, tous comme un vêtement ils s'usent, comme un habit qu'on change, Tu les changes ;
Ps 101, 28 : Mais Toi, le même, sans fin sont Tes années.
Ps 101, 29 : Les fils de Tes serviteurs auront une demeure et leur lignée subsistera devant Toi.
Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Voir la Paraphrase du Psaume 101 « Puisque Vous ne pouvez rien accepter que ce qui est Bon et que Vous êtes le principe adorable de tout ce qui porte ce caractère » de l’Abbé de Rancé