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Psaume 111 - « Le Bonheur des Justes »


« Heureux l'homme qui craint le Seigneur, et qui met ses délices dans ses Commandements »
« Beatus vir qui timet Dominum, in mandatis ejus volet nimis »

Ce Psaume 111 semble être comme la suite du précédent car il représente le bonheur et tous les grands avantages de l'homme qui craint le Seigneur : le Bonheur des Justes, bel éloge du Juste, excellence et récompense de ses œuvres. Il est encore du nombre des Psaumes Alphabétiques. Le titre nous pourrait marquer, que David rempli de l'Esprit de Dieu avait en vue dans ce Psaume le retour d'Aggée et de Zacharie vers le peuple d'Israël, après qu'il fut revenu de la captivité de Babylone, et les exhortations qu'ils lui devaient faire pour le porter à la Piété et à la Crainte du Seigneur, et l'empêcher de retomber par leurs crimes dans une semblable captivité. La Très Sainte Église Catholique applique ce Psaume CXI à Notre-Seigneur Jésus-Christ en qui l’humanité est élevée à sa plus sublime dignité et emprunte le verset 4 à l’Antienne des Secondes Vêpres de la Fête de Noël ; aux Vêpres de toutes les Fêtes de Notre-Seigneur ; aux Saints : à la Gloire de chacun d’eux, à la Gloire aussi de l’Homme-Dieu, notre Sauveur ; les versets 1-3 au Graduel de la Fête de Saint Joseph, Époux de la Bienheureuse Marie Vierge (Sancti Ioseph, Sponsi Beata Maria Virgo) le 19 mars et au Trait de la Fête de Saint Joseph Artisan, Époux de la Bienheureuse Vierge Marie (Sancti Ioseph Opificis Sponsi Beatæ Mariæ Virginis) le 1er mai ; et enfin le septième verset au Graduel des Trois Saintes Messes de la Commémoraison de Tous les Fidèles Défunts (In Commemoratione Omnium Fidelium Defunctorum) le 2 novembre. Dans la Liturgie des Heures, le Psaume 111 est psalmodié à l’Office des Vêpres du Dimanche de la quatrième semaine (IV).


Le Psaume CXI et son Antienne psalmodiés en latin par les Moines Bénédictins de l’Abbaye de Solesmes :



Moine-Benedictin-Abbaye-Solesmes.jpg

Le Psaume CXI en latin « Beatus vir qui timet Dominum » (Vulgate) :
Ps. CXI, 1 : Alleluia, reversionis Aggæi et Zachariæ. Beatus vir qui timet Dominum, in mandatis ejus volet nimis.
Ps. CXI, 2 : Potens in terra erit semen ejus ; generatio rectorum benedicetur.
Ps. CXI, 3 : Gloria et divitiæ in domo ejus, et justitia ejus manet in sæculum sæculi.
Ps. CXI, 4 : Exortum est in tenebris lumen rectis, misericors, et miserator, et justus.
Ps. CXI, 5 : Jucundus homo qui miseretur et commodat, disponet sermones suos in judicio,
Ps. CXI, 6 : Quia in æternum non commovebitur.
Ps. CXI, 7 : In memoria æterna erit justus ; ab auditione mala non timebit. Paratum cor ejus sperare in Domino.
Ps. CXI, 8 : Confirmatum est cor ejus ; non commovebitur donec despiciat inimicos suos.
Ps. CXI, 9 : Disperdit, dedit pauperibus. Justitia ejus manet in sæculum sæculi. Cornu ejus exaltabitur in gloria.
Ps. CXI, 10 : Peccator videbit, et irascetur ; dentibus suis fremet, et tabescet ; desiderium peccatorum peribit.
Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto sicut erat in principio et nunc et semper et in sæcula sæculorum. Amen.


Le Psaume 111 en français « Heureux l'homme qui craint le Seigneur » (Vulgate) :
Ps 111, 1 : Alléluia, au retour d'Aggée et de Zacharie. Heureux l'homme qui craint le Seigneur, et qui met ses délices dans ses Commandements.
Ps 111, 2 : Sa race sera puissante sur la terre ; la postérité des justes sera bénie.
Ps 111, 3 : La gloire et les richesses sont dans sa maison, et sa justice demeure dans tous les siècles.
Ps 111, 4 : Une lumière s'est levée dans les ténèbres pour les hommes droits ; il est miséricordieux, et compatissant, et juste.
Ps 111, 5 : Heureux l'homme qui compatit et qui prête, qui règle ses discours avec jugement,
Ps 111, 6 : Car il ne sera jamais ébranlé.
Ps 111, 7 : Le souvenir du Juste sera éternel ; il ne craindra pas d'entendre rien d'affligeant. Son cœur est disposé à espérer au Seigneur.
Ps 111, 8 : Son cœur est affermi ; il ne sera point ébranlé, jusqu'à ce qu'il contemple ses ennemis avec mépris.
Ps 111, 9 : Il répand ses largesses, il donne aux pauvres. Sa justice demeure dans tous les siècles. Sa puissance sera élevée dans la gloire.
Ps 111, 10 : Le pécheur le verra et s'irritera ; il grincera des dents et séchera de dépit ; le désir des pécheurs périra.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Le Psaume 111 « Bienheureux est l'homme fidèle qui dans la crainte du Seigneur sur ses Lois toujours se modèle et Les pratique avec ardeur » mis en quatrains de 32 syllabes (Bible de Vence de 1738) :
Ps 111, 1 : Alléluia, au retour d'Aggée et de Zacharie.
Bienheureux est l'homme fidèle
Qui, dans la crainte du Seigneur,
Sur ses Lois toujours se modèle,
Et Les pratique avec ardeur.
Ps 111, 2 : Entre les puissants de la terre,
Ses fils s'élèvent triomphants ;
D'une faveur héréditaire
Les Justes couvrent leurs enfants.
Ps 111, 3 : L'opulence embellit sa gloire
Que le passé n'a pu ternir ;
Et le culte de sa mémoire
Se propage dans l'avenir.
Ps 111, 4 : La lumière apparaît, dans l'ombre,
Au cœur sensible, à l'esprit droit ;
Mais tout son éclat paraît sombre
Au cœur lâche, au génie étroit.
Ps 111, 5 : Heureux est l'homme charitable
Qui prête au pauvre son argent,
Dont la parole est convenable,
Et le coup d'œil intelligent.
Ps 111, 6-7 : Sa paix ne sera pas troublée,
Quand viendra le moment fatal ;
Sa juste mémoire ébranlée
Sur son éternel piédestal.
Ps 111, 7 : Qu'a-t-il à craindre de l'envie,
Et d'un malicieux discours ?
Calme, en Dieu son cœur se confie,
Au Seigneur seul il a recours.
Ps 111, 8 : Contre les coups de l'infortune
Dès longtemps son cœur affermi,
Attend qu'une vague opportune
Le délivre de l'ennemi.
Ps 111, 9 : Déjà n'a-t-il pas de lui-même
Au loin répandu son trésor
Partageant aux pauvres qu'il aime
Et son pur froment et son or.
Oui, de puissance environnée,
Tant de vertu demeurera,
Et, de sa gloire couronnée,
De plus en plus s'élèvera
Ps 111, 10 : Le pécheur le voit et s'irrite
Et de rage on l'entend frémir ;
Le pécheur en vain se dépite ;
Ses vœux, un jour, devaient périr.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Le Psaume 111 « Heureux qui craint le Seigneur » (AELF) :
Ps 111, 1 : Alléluia, au retour d'Aggée et de Zacharie. Heureux qui craint le Seigneur, qui aime entièrement sa Volonté !
Ps 111, 2 : Sa lignée sera puissante sur la terre ; la race des Justes est Bénie.
Ps 111, 3 : Les richesses affluent dans sa maison : à jamais se maintiendra sa justice.
Ps 111, 4 : Lumière des cœurs droits, il s'est levé dans les ténèbres, homme de justice, de tendresse et de pitié.
Ps 111, 5 : L'homme de bien a pitié, il partage ; il mène ses affaires avec droiture.
Ps 111, 6 : Cet homme jamais ne tombera ; toujours on fera mémoire du Juste.
Ps 111, 7 : Il ne craint pas l'annonce d'un malheur : le cœur ferme, il s'appuie sur le Seigneur.
Ps 111, 8 : Son cœur est confiant, il ne craint pas : il verra ce que valaient ses oppresseurs.
Ps 111, 9 : A pleines mains, il donne au pauvre ; à jamais se maintiendra sa justice, sa puissance grandira, et sa gloire !
Ps 111, 10 : L'impie le voit et s'irrite ; il grince des dents et se détruit. L'ambition des impies se perdra.
Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.


Le Psaume 111 « Heureux l'homme qui craint Yahvé » (Bible de Jérusalem de 1998) :
Ps 111, 1 : Alléluia, au retour d'Aggée et de Zacharie. Heureux l'homme qui craint Yahvé, et se plaît fort à ses Préceptes !
Ps 111, 2 : Sa lignée sera puissante sur la terre, et bénie la race des hommes droits.
Ps 111, 3 : Opulence et bien-être en sa maison ; sa justice demeure à jamais.
Ps 111, 4 : Il se lève en la ténèbre, lumière des cœurs droits, pitié, tendresse et justice.
Ps 111, 5 : Bienheureux l'homme qui prend pitié et prête, qui règle ses affaires avec droiture.
Ps 111, 6 : Non, jamais il ne chancelle, en mémoire éternelle sera le Juste.
Ps 111, 7 : Il ne craint pas d'annonces de malheur, ferme est son cœur, confiant en Yahvé ;
Ps 111, 8 : Son cœur est assuré, il ne craint pas à la fin il toisera ses oppresseurs.
Ps 111, 9 : Il fait largesse, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais, sa vigueur rehausse son prestige.
Ps 111, 10 : L'impie le voit et s'irrite, il grince des dents et dépérit. Le désir des impies va se perdre.
Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.



Le Psaume 111 « Beatus vir qui timet Dominum » chanté par les Chantres du Thoronet :