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Psaume 117 (116) - "Appel à la louange"


Psaume 117 (116) - "Appel à la louange" : Ps 117, 1-2 : Alléluia ! Louez Yahvé, tous les peuples, fêtez-le, tous les pays ! Fort est son amour pour nous, pour toujours sa vérité.

Le psaume 117 (116 selon la numérotation gréco-latine) qui fait partie des Psaumes du "Hallel" avec seulement deux versets est le plus court des Psaumes.

Dans la liturgie des Messes dominicales et des fêtes, le psaume 116 (117) est chanté le 9ième et le 21ième Dimanche du temps ordinaire de l’année C.
Dans la liturgie des Heures, le psaume 116 (117) est psalmodié à l’office des Laudes du samedi de la première semaine (I) et de la troisième semaine (III).


Le « Psaume 116 et son Antienne » psalmodié par les Moines Bénédictins de l’Abbaye de Keur Moussa au Sénégal :


Antienne : « Magnifiez le nom du Seigneur, publiez ses louanges, par vos chants, sur vos cithares, dites-lui : «Qu'elles sont magnifiques, toutes tes œuvres ! »

Psaume 116 :
- Louez le Seigneur, tous les peuples ; fêtez-Le, tous les pays !
- Son Amour envers nous s'est montré le plus fort ; éternelle est la Fidélité du Seigneur !

Rendons gloire au Père tout puissant, à son fils Jésus-Christ le Seigneur, à l’Esprit qui habite en nos cœurs, pour les siècles des siècles. Amen.


Le Psaume 116 (117) en français (La Bible de Jérusalem, 1998) :

Ps 116, 1 : Alléluia ! Louez Yahvé, tous les peuples, fêtez-Le, tous les pays !
Ps 116, 2 : Fort est son Amour pour nous, pour toujours sa Vérité.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.


Le Psaume 116 (117) en latin "Laudate Dominum" (La Vulgate) :

Ps 116, 1 : Alleluia laudate Dominum omnes gentes laudate eum omnes populi
Ps 116, 2 : quoniam confirmata est super nos misericordia eius et veritas Domini manet in saeculum

Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto, sicut erat in principio, et nunc et semper, et in saecula saeculorum. Amen.



Le commentaire du Psaume 116 de Marie-Noëlle Thabut :

Ce psaume 116 (117) est le plus court du Psautier, puisqu'il ne comprend que deux versets, à comparer aux cent soixante-seize du psaume 118. Mais s'il ne s'étale pas en longueur, on peut dire qu'il est riche en profondeur. La plus belle des déclarations d'amour ne tient-elle pas en deux mots ? Il commence et finit par un appel à la louange : le verbe « Louer » est son premier et son dernier mot ; puisque l'expression « Louez le Seigneur » est exactement synonyme de « Alléluia ». Entre ces deux mots qui forment un encadré, en somme, tout est dit : la cause de la louange et la mention des destinataires de l'invitation. C'est là qu'une surprise nous attend, la cause de la louange est une expression classique : « Il nous a prouvé son Amour, et le Seigneur est toujours fidèle ». C'est le peuple d'Israël qui parle, lui le bénéficiaire de l'œuvre de Dieu depuis Abraham. Lui qui a expérimenté au long de son histoire la présence de ce Dieu protecteur, au point que son nom même, révélé à Moïse, « Seigneur », est son secret, précieusement transmis de génération en génération. On s'attendrait, du coup, à ce que les destinataires de l'appel soient les enfants d'Israël, et eux seuls. Or il n'en est rien, ce sont tous les peuples et tous les pays. Cela veut dire, sans doute, que ce psaume 116 est tardif, il date d'une époque où l'on avait compris que si Dieu est unique, Il est Dieu de tous. Cela veut dire également qu'Israël a compris sa vocation de témoin, et en découvrant l'œuvre de Dieu pour ses enfants, les autres peuples souhaiteront en bénéficier également.

Marie Noëlle Thabut - Bibliste dans le Diocèse de Versailles