« Je Vous aimerai, Seigneur, Vous qui êtes ma Force »
« Diligam te, Domine, fortitudo mea »
Le titre du Psaume 17, l'un des plus longs de ceux que renferme le Psautier, nous marque l’occasion en laquelle il fut composé. Mais quoi qu'il convienne à David selon le sens historique et littéral, il s'applique admirablement à Jésus-Christ même, selon que Saint Paul lui en a appliqué le dernier verset. Dans son Épître aux Romains (Rm. XV, 9), Saint Paul a en effet vu dans la louange finale du Psaume 17 la louange des Païens convertis et autant de témoignages vivants de la Miséricorde de Dieu que le Christ a glorifié en accueillant les Païens. Saint Augustin a également repris le Psaume 17 : il a vu en David la figure du Christ et de son Église qui loue Dieu pour la délivrance obtenue par Jésus dans la Victoire sur la mort. Le Dieu vivant ne meurt pas, mais Il conserve la vie de Ses fidèles et les Sauve. Dans la Liturgie des Heures, le Psaume XVII est chanté chaque mois à l’Office des Lectures du mercredi et du jeudi de la première semaine (I), où il est proposé en 6 sections.
Le Psaume XVII en latin « Diligam te, Domine, fortitudo mea » (Vulgate) :
Ps. XVII, 1 : In finem, puero Domini David, qui locutus est Domino verba cantici hujus, in die qua eripuit eum Dominus de manu omnium inimicorum ejus et de manu Saul ; et dixit :
Ps. XVII, 2 : Diligam te, Domine, fortitudo mea.
Ps. XVII, 3 : Dominus firmamentum meum, et refugium meum, Deus meus adjutor meus, et sperabo in eum, et liberator meus. Protector meus, et cornu salutis meæ, et susceptor meus.
Ps. XVII, 4 : Laudans invocabo Dominum, et ab inimicis meis salvus ero.
Ps. XVII, 5 : Circumdederunt me dolores mortis, et torrentes iniquitatis conturbaverunt me.
Ps. XVII, 6 : Dolores inferni circumdederunt me, præoccupaverunt me laquei mortis.
Ps. XVII, 7 : In tribulatione mea invocavi Dominum, et ad Deum meum clamavi. Et exaudivit de templo sancto suo vocem meam, et clamor meus in conspectu ejus introivit in aures ejus.
Ps. XVII, 8 : Commota est, et contremuit terra ; fundamenta montium conturbata sunt, et commota sunt, quoniam iratus est eis.
Ps. XVII, 9 : Ascendit fumus in ira ejus, et ignis a facie ejus exarsit ; carbones succensi sunt ab eo.
Ps. XVII, 10 : Inclinavit cælos, et descendit ; et caligo sub pedibus ejus.
Ps. XVII, 11 : Et ascendit super cherubim, et volavit ; volavit super pennas ventorum.
Ps. XVII, 12 : Et posuit tenebras latibulum suum ; in circuitu ejus tabernaculum ejus, tenebrosa aqua in nubibus aeris.
Ps. XVII, 13 : Præ fulgore in conspectu ejus nubes transierunt ; grando et carbones ignis.
Ps. XVII, 14 : Et intonuit de cælo Dominus, et Altissimus dedit vocem suam ; grando et carbones ignis.
Ps. XVII, 15 : Et misit sagittas suas, et dissipavit eos ; fulgura multiplicavit, et conturbavit eos.
Ps. XVII, 16 : Et apparuerunt fontes aquarum, et revelata sunt fundamenta orbis terrarum, ab increpatione tua, Domine, ab inspiratione spiritus iræ tuæ.
Ps. XVII, 17 : Misit de summo et accepit me, et assumpsit me de aquis multis.
Ps. XVII, 18 : Eripuit me de inimicis meis fortissimis, et ab his qui oderunt me, quoniam confortati sunt super me.
Ps. XVII, 19 : Prævenerunt me in die afflictionis meæ, et factus est Dominus protector meus.
Ps. XVII, 20 : Et eduxit me in latitudinem ; salvum me fecit, quoniam voluit me.
Ps. XVII, 21 : Et retribuet mihi Dominus secundum justitiam meam, et secundum puritatem manuum mearum retribuet mihi.
Ps. XVII, 22 : Quia custodivi vias Domini, nec impie gessi a Deo meo.
Ps. XVII, 23 : Quoniam omnia judicia ejus in conspectu meo, et justitias ejus non repuli a me.
Ps. XVII, 24 : Et ero immaculatus cum eo, et observabo me ab iniquitate mea.
Ps. XVII, 25 : Et retribuet mihi Dominus secundum justitiam meam, et secundum puritatem manuum mearum in conspectu oculorum ejus.
Ps. XVII, 26 : Cum sancto sanctus eris, et cum viro innocente innocens eris.
Ps. XVII, 27 : Et cum electo electus eris, et cum perverso perverteris.
Ps. XVII, 28 : Quoniam tu populum humilem salvum facies, et oculos superborum humiliabis.
Ps. XVII, 29 : Quoniam tu illuminas lucernam meam, Domine ; Deus meus, illumina tenebras meas.
Ps. XVII, 30 : Quoniam in te eripiar a tentatione, et in Deo meo transgrediar murum.
Ps. XVII, 31 : Deus meus, impolluta via ejus ; eloquia Domini igne examinata ; protector est omnium sperantium in se.
Ps. XVII, 32 : Quoniam quis Deus præter Dominum ? Aut quis Deus præter Deum nostrum ?
Ps. XVII, 33 : Deus qui præcinxit me virtute, et posuit immaculatam viam meam ;
Ps. XVII, 34 : Qui perfecit pedes meos tanquam cervorum, et super excelsa statuens me ;
Ps. XVII, 35 : Qui docet manus meas ad prælium. Et posuisti, ut arcum æreum, brachia mea ;
Ps. XVII, 36 : Et dedisti mihi protectionem salutis tuæ, et dextera tua suscepit me ; et disciplina tua correxit me in finem, et disciplina tua ipsa me docebit.
Ps. XVII, 37 : Dilatasti gressus meos subtus me, et non sunt infirmata vestigia mea.
Ps. XVII, 38 : Persequar inimicos meos, et comprehendam illos, et non convertar donec deficiant.
Ps. XVII, 39 : Confringam illos, nec poterunt stare ; cadent subtus pedes meos.
Ps. XVII, 40 : Et præcinxisti me virtute ad bellum, et supplantasti insurgentes in me subtus me.
Ps. XVII, 41 : Et inimicos meos dedisti mihi dorsum, et odientes me disperdidisti.
Ps. XVII, 42 : Clamaverunt, nec erat qui salvos faceret ; ad Dominum, nec exaudivit eos.
Ps. XVII, 43 : Et comminuam eos ut pulverem ante faciem venti ; ut lutum platearum delebo eos.
Ps. XVII, 44 : Eripies me de contradictionibus populi ; constitues me in caput gentium.
Ps. XVII, 45 : Populus, quem non cognovi, servivit mihi ; in auditu auris obedivit mihi.
Ps. XVII, 46 : Filii alieni mentiti sunt mihi, filii alieni inveterati sunt, et claudicaverunt a semitis suis.
Ps. XVII, 47 : Vivit Dominus, et benedictus Deus meus ! Et exaltetur Deus salutis meæ !
Ps. XVII, 48 : Deus qui das vindictas mihi, et subdis populos sub me ; liberator meus de inimicis meis iracundis.
Ps. XVII, 49 : Et ab insurgentibus in me exaltabis me ; a viro iniquo eripies me.
Ps. XVII, 50 : Propterea confitebor tibi in nationibus, Domine, et nomini tuo psalmum dicam ;
Ps. XVII, 51 : Magnificans salutes regis ejus, et faciens misericordiam christo suo David, et semini ejus usque in sæculum.
Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto sicut erat in principio et nunc et semper et in sæcula sæculorum. Amen.
Le Psaume 17 en français « Je Vous aimerai, Seigneur, Vous qui êtes ma Force » (Vulgate) :
Ps 17, 1 : Pour la fin, de David, serviteur du Seigneur. David a prononcé à la Gloire du Seigneur les paroles de ce cantique au jour où le Seigneur l'a délivré de la main de tous ses ennemis, ainsi que de la main de Saül, et a dit :
Ps 17, 2 : Je Vous aimerai, Seigneur, Vous qui êtes ma Force.
Ps 17, 3 : Le Seigneur est mon ferme Appui, mon Refuge et mon Libérateur. Mon Dieu est mon Secours, et j'espérerai en Lui. Il est mon Protecteur, et la corne de mon Salut, et mon Défenseur.
Ps 17, 4 : J'invoquerai le Seigneur en Le louant, et je serai délivré de mes ennemis.
Ps 17, 5 : Les douleurs de la mort m'ont environné, et les torrents de l'iniquité m'ont rempli de trouble.
Ps 17, 6 : Les douleurs de l'Enfer m'ont entouré, les filets de la mort m'ont saisi.
Ps 17, 7 : Dans mon affliction j'ai invoqué le Seigneur, et j'ai crié vers mon Dieu. Et de son Saint Temple Il a entendu ma voix, et mon cri a pénétré en sa Présence jusqu'à Ses oreilles.
Ps 17, 8 : La terre a été ébranlée et a tremblé ; les fondements des montagnes ont été secoués et agités, parce qu'Il s'est irrité contre elles.
Ps 17, 9 : La fumée a monté à cause de Sa colère, et le feu s'est allumé par Ses regards ; des charbons en ont été embrasés.
Ps 17, 10 : Il a abaissé les Cieux, et est descendu ; un nuage obscur était sous Ses pieds.
Ps 17, 11 : Et Il est monté sur les chérubins, et Il s'est envolé ; Il a volé sur les ailes des vents.
Ps 17, 12 : Et Il a fait des ténèbres le lieu de Sa retraite ; Sa tente était tout autour de Lui, l'eau ténébreuse des nuées de l'air.
Ps 17, 13 : Devant l'éclat de sa Présence, les nuées se sont élancées ; de la grêle et des charbons de feu.
Ps 17, 14 : Et le Seigneur a tonné du ciel, et le Très-Haut a fait entendre sa Voix ; de la grêle et des charbons de feu.
Ps 17, 15 : Et Il a tiré ses flèches, et Il les a dispersés ; Il a multiplié les éclairs, et Il les a mis en déroute.
Ps 17, 16 : Alors les sources des eaux ont paru, et les fondements de la terre ont été mis à nu, à Votre menace, Seigneur, et par le souffle impétueux de Votre colère.
Ps 17, 17 : Il a tendu d'en haut Sa main et Il m'a pris, et Il m'a tiré des eaux profondes.
Ps 17, 18 : Il m'a arraché à mes très puissants ennemis, et à ceux qui me haïssaient, car ils étaient plus forts que moi.
Ps 17, 19 : Ils m'ont attaqué les premiers au jour de mon affliction, et le Seigneur s'est fait mon Protecteur.
Ps 17, 20 : Il m'a retiré et mis au large ; Il m'a sauvé parce qu'Il m'aimait.
Ps 17, 21 : Et le Seigneur me rendra selon ma justice ; Il me récompensera selon la pureté de mes mains.
Ps 17, 22 : Car j'ai gardé les Voies du Seigneur, et je n'ai rien fait d'impie qui m'éloignât de mon Dieu.
Ps 17, 23 : Car tous ses Jugements sont présents devant moi, et je n'ai pas rejeté ses Préceptes loin de moi.
Ps 17, 24 : Et je serai sans tache envers Lui, et je me garderai de mon iniquité.
Ps 17, 25 : Et le Seigneur me rendra selon ma justice, et selon la pureté de mes mains qui est présente à Ses yeux.
Ps 17, 26 : Avec celui qui est Saint Vous serez Saint, et avec l'homme qui est Innocent Vous serez Innocent.
Ps 17, 27 : Avec celui qui est Pur Vous serez Pur, et avec le pervers Vous agirez en pervers.
Ps 17, 28 : Car Vous sauverez le peuple qui est humble, et Vous humilierez les yeux des superbes.
Ps 17, 29 : Car c'est Vous, Seigneur, qui allumez ma lampe ; mon Dieu, éclairez mes ténèbres.
Ps 17, 30 : Car par Vous je serai arraché à la tentation, et par mon Dieu je franchirai le mur.
Ps 17, 31 : La Voie de mon Dieu est pure ; les Paroles du Seigneur sont éprouvées au feu ; Il est le Protecteur de tous ceux qui espèrent en Lui.
Ps 17, 32 : Car qui est Dieu, si ce n'est le Seigneur ? Et qui est Dieu, si ce n'est Notre Dieu ?
Ps 17, 33 : Le Dieu qui m'a ceint de force, et qui a rendu ma voie immaculée ;
Ps 17, 34 : Qui a fait mes pieds agiles comme ceux des cerfs, et m'a établi sur les hauts lieux ;
Ps 17, 35 : Qui enseigne à mes mains le combat. Et c'est Vous qui avez fait de mes bras comme un arc d'airain ;
Ps 17, 36 : Et Vous m'avez donné votre Protection pour me sauver, et Votre droite m'a soutenu ; et Vos leçons m'ont corrigé jusqu'à la fin, et ces Leçons continueront de m'instruire.
Ps 17, 37 : Vous avez élargi la voie sous mes pas, et mes pieds ne se sont point affaiblis.
Ps 17, 38 : Je poursuivrai mes ennemis, et je les atteindrai, et je ne me retournerai pas qu'ils ne soient anéantis.
Ps 17, 39 : Je les briserai, et ils ne pourront se tenir debout ; ils tomberont sous mes pieds.
Ps 17, 40 : Car Vous m'avez ceint de force pour la guerre, et Vous avez abattu sous moi ceux qui s'élevaient contre moi.
Ps 17, 41 : Et Vous avez fait tourner le dos à mes ennemis devant moi, et Vous avez exterminé ceux qui me haïssaient.
Ps 17, 42 : Ils ont crié, et il n'y avait personne pour les sauver ; ils ont appelé le Seigneur, et il ne les a pas exaucés.
Ps 17, 43 : Et je les briserai comme la poussière que le vent emporte ; je les écraserai comme la boue des rues.
Ps 17, 44 : Vous me délivrerez des dissensions du peuple ; Vous m'établirez chef des nations.
Ps 17, 45 : Un peuple que je ne connaissais pas m'a été assujetti ; il m'a obéi au premier ordre.
Ps 17, 46 : Les fils de l'étranger m'ont menti ; les fils de l'étranger sont en défaillance, et ils sont sortis en chancelant de leurs sentiers.
Ps 17, 47 : Vive le Seigneur, et Béni soit mon Dieu ! Et que le Dieu de mon Salut soit exalté !
Ps 17, 48 : Ô Dieu, qui prenez soin de me venger, et qui me soumettez les peuples ; Vous qui me délivrez de mes ennemis furieux.
Ps 17, 49 : Et Vous m'élèverez au-dessus de ceux qui se dressent contre moi ; vous m'arracherez des mains de l'homme inique.
Ps 17, 50 : C'est pourquoi je Vous louerai, Seigneur, parmi les nations, et je chanterai un cantique à la Gloire de votre Nom ;
Ps 17, 51 : À la Gloire du Dieu qui procure de merveilleuses délivrances à Son roi, et qui fait Miséricorde à David Son oint, et à Sa postérité jusqu'à la fin des siècles.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Le Psaume 17 « Seigneur, je T'aime avec tendresse, ô mon Refuge, mon Rempart, mon ferme Appui, ma Forteresse, mon Rocher et mon Boulevard » mis en quatrains de 32 syllabes (Bible de Vence de 1738) :
Ps 17, 1 : Pour la fin, de David, serviteur du Seigneur. David a prononcé à la Gloire du Seigneur les paroles de ce cantique au jour où le Seigneur l'a délivré de la main de tous ses ennemis, ainsi que de la main de Saül, et a dit :
Ps 17, 2 : Seigneur, je T'aime avec tendresse,
Ô mon Refuge, mon Rempart,
Mon ferme Appui, ma Forteresse,
Mon Rocher et mon Boulevard.
Ps 17, 3 : Oui, le Seigneur que je vénère,
C'est mon Dieu, c'est mon Protecteur ;
Le Seigneur en qui Seul j'espère,
C'est le Tout-Puissant, mon Sauveur.
Ps 17, 4 : J'invoquerai dans mes cantiques
Le Seigneur qui m'a conservé ;
De mes adversaires iniques,
Par Son bras, je serai sauvé.
Ps 17, 5 : Du trépas j'ai senti l'étreinte,
Environné de ses réseaux ;
De l'abîme connu la crainte,
Dans le tumulte de ses eaux.
Ps 17, 6 : L'Enfer, avec son noir cortège,
M'avait assiégé de ses maux ;
Et la mort, me tendant son piège,
Sous mes pas ouvrait ses tombeaux.
Ps 17, 7 : De cet océan de tristesse
Ma voix invoqua le Seigneur ;
Et vers mon Dieu, dans ma détresse,
J'élevai mon humble clameur.
Et ma prière Le réveille
Au fond de son Temple Sacré ;
Et mon cri frappe Son oreille,
En sa Présence proféré.
Ps 17, 8 : Aussitôt la terre tremblante,
Les monts, sur leur base agités,
Frissonnent, saisis d'épouvante,
Devant Ses regards irrités.
Ps 17, 9 : Son ire, comme une fumée,
Monte en rapides tourbillons ;
Le feu de Sa bouche enflammée
En allume au loin les charbons.
Ps 17, 10 : Des Cieux Il abaisse la voûte,
De son Sanctuaire Il descend ;
Une sombre nuit, sur Sa route,
Avance, et sous Ses pieds s'étend.
Ps 17, 11 : Il a pris Son vol sur les ailes
De Ses chérubins flamboyants ;
Il vole, de leurs bras fidèles,
Emporté sur l'aile des vents.
Ps 17, 12 : Il s'enfonce dans les ténèbres
Des nuages les plus épais ;
Et, des vapeurs les plus funèbres,
Se fait un immense dais.
Ps 17, 13 : D'ardeur les nuages se fendent
A la lueur du Front de Dieu ;
Et, de leurs flancs ouverts, répandent
La grêle et les charbons de feu.
Ps 17, 14 : Et, du Ciel où le Seigneur tonne,
Gronde la grande Voix de Dieu ;
Et l'atmosphère se sillonne
D'un torrent de glace et de feu.
Ps 17, 15 : Il lance les traits de Sa foudre,
Mes ennemis sont dispersés ;
L'éclair redouble, et dans la poudre
D'épouvante ils sont renversés.
Ps 17, 16 : Les gouffres de la mer s'entr'ouvrent ;
A Tes cris menaçants, Seigneur,
Les pieds du monde se découvrent,
Du souffle ardent de Ta fureur.
Ps 17, 17 : Du haut de son Trône sublime,
Il daigne me tendre la main,
Me prend, me tire de l'abîme,
Et m'échauffe contre Son sein.
Ps 17, 18 : Il m'arrache à la violence
De ceux dont je subis la loi ;
A la rancune, à la vengeance
De ceux qui sont plus forts que moi.
Ps 17, 19 : Qu'on me surprenne en ma faiblesse,
Je trouve en Lui des réconforts ;
Au jour fatal de ma détresse,
Il vient me couvrir de Son corps.
Ps 17, 20 : Dans un large sentier Lui-même
Il attire et guide mes pas ;
Il me sauve parce qu'Il m'aime,
Et veut que je ne tombe pas.
Ps 17, 21 : Le Seigneur, selon ma justice,
Me traite comme un de ses Saints ;
Et Sa faveur n'est si propice
Qu'à la pureté de mes mains.
Ps 17, 22 : Car du Seigneur je suis là voie,
Le jour et la nuit, en tout lieu ;
Comme un pécheur qui se fourvoie,
Je ne déserte pas mon Dieu.
Ps 17, 23 : Les Jugements de sa Sagesse
Sont toujours présents devant moi ;
Et je n'ai jamais la faiblesse
D'écarter de mes yeux sa Loi.
Ps 17, 24 : Je conserve mon âme pure,
Grâce à la Divine Bonté ;
Et mon cœur exempt de souillure,
Malgré ma propre iniquité.
Ps 17, 25 : Le Seigneur, qui voit ma justice,
Me traite comme un de ses Saints ;
Et Sa faveur n'est si propice
Qu'à la pureté de mes mains.
Ps 17, 26 : Oui, Seigneur, Ta bouche est sincère,
Mais avec la sincérité ;
Ton cœur est Saint et débonnaire,
Mais c'est avec la Sainteté.
Ps 17, 27 : Et Tu restes impénétrable
Aux yeux de la duplicité ;
Et Tu Te montres redoutable
A l'aveugle perversité.
Ps 17, 28 : Des humbles Tu sauves la race,
Tu la reçois à Ta merci ;
Et de la criminelle audace
Tu sais abaisser le sourcil.
Ps 17, 29 : De la lampe dont Tu m'éclaires
Toi qui fais briller mon bonheur,
Eclaire, ô Dieu, de Tes lumières
Les ténèbres de ma douleur.
Ps 17, 30 : Et, bravant le sort des batailles,
Par Toi je forcerai les rangs ;
Et je franchirai les murailles
De mes plus hardis concurrents.
Ps 17, 31 : Le Dieu dont la Voie est si pure,
La Parole éprouvée au feu,
Garde, à l'abri de toute injure,
Qui met son espérance en Dieu.
Ps 17, 32 : Or est-il un Dieu qui soit autre
Que n'est le suprême Seigneur ;
Un Dieu qui ne soit pas le Nôtre,
Notre Dieu, notre Protecteur ?
Ps 17, 33 : C'est le Dieu qui de Sa puissance,
Comme d'un glaive, ceint mes reins ;
Et, par des sentiers d'innocence,
Dirige mes pas incertains.
Ps 17, 34 : Par Lui mes pieds, dans les campagnes,
Trouvent l'agilité des cerfs ;
Et, des plus arides montagnes,
Gravissent les sommets déserts.
Ps 17, 35 : Il me forme pour les alarmes,
Il instruit mes mains aux combats ;
Et, pour suppléer à mes armes
Fait un arc d'airain de mes bras.
Ps 17, 36 : C'est Toi, mon Dieu, qui, sous Ton aile,
Protèges et sauves mes jours ;
Et qui de Ta droite immortelle
Me prêtes le constant Secours.
Ta discipline me corrige,
Jusques à la fin affligé ;
Que Ta discipline m'afflige,
Jusques à la fin corrigé.
Ps 17, 37 : Tu grandis et Tu débarrasses
La carrière ouverte à mes pas ;
J'y laisse de plus fermes traces,
Et je ne m'en écarte pas.
Ps 17, 38 : Je mets mes ennemis en fuite,
Je les atteins et je les prends ;
Je ne reviens de leur poursuite,
Que je ne les voie expirants.
Ps 17, 39 : Je les romps et je les divise,
A ne pouvoir se retrouver ;
Tombés sous mes pieds, je les brise,
A ne pouvoir se relever.
Ps 17, 40 : C'est Toi, Seigneur, qui de courage,
Pour la guerre, m'as revêtu ;
Par Toi, mon hostile entourage
Devant moi se trouve abattu ;
Ps 17, 41 : Et, le cou tendu sous mon glaive,
Tourne le dos mon ennemi ;
Et, sans résistance, j'achève
De perdre ceux qui m'ont haï.
Ps 17, 42 : En vain au Seigneur ils s'écrient,
Ils ne trouvent pas de sauveur ;
A genoux en vain ils Te prient :
Tu ne les entends pas, Seigneur.
Ps 17, 43 : Ils sont, devant moi, la poussière
Qu'emporte le souffle des vents,
Ou bien la fange de l'ornière
Qu'enlèvent aux pieds les passants.
Ps 17, 44 : Tu me délivres des obstacles
Que m'oppose un peuple insoumis ;
Et m'établis, par Tes miracles,
Chef de tous les peuples amis.
Ps 17, 45 : Une nation inconnue
S'est empressée à me servir ;
A ma voix à peine entendue,
Elle accourut pour m'obéir.
Ps 17, 46 : Et j'ai recueilli le mensonge
De mes enfants abandonnés ;
Hors de leur clos, comme d'un songe,
A la vieillesse condamnés.
Ps 17, 47 : Vive Dieu ! Que chacun bénisse
Le Dieu qui fut mon Protecteur ;
Qu'au plus haut des Cieux retentisse
Le Nom de ce Dieu mon Sauveur ;
Ps 17, 48 : De ton Nom, ô Dieu qui me venges,
Qui me soumets les nations ;
Qui me délivres des phalanges
Que recrutent les passions ;
Ps 17, 49 : Et m'élèves sur les ruines
De mes implacables rivaux,
A travers les mains assassines
Des ennemis de mes travaux.
Ps 17, 50 : De tant de faveurs magnifiques
Entretenant les nations,
Je chanterai dans mes cantiques
Ta Gloire et tes Perfections,
Ps 17, 51 : Ô Toi qui signales ta Grâce
A sauver Ton roi contristé,
Ton oint David avec sa race,
Jusqu'au Jour de l'Éternité.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Le Psaume 17 « Je T'aime, Seigneur, ma Force » (AELF) :
Ps 17, 1 : Pour la fin, de David, serviteur du Seigneur, qui adressa au Seigneur les paroles de ce cantique, au jour où le Seigneur le délivra de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül ; et il dit :
Ps 17, 2 : Je T'aime, Seigneur, ma Force : Seigneur, mon Roc, ma Forteresse,
Ps 17, 3 : Dieu mon Libérateur, le Rocher qui m'abrite, mon Bouclier, mon Fort, mon Arme de victoire !
Ps 17, 4 : Louange à Dieu ! Quand je fais appel au Seigneur, je suis sauvé de tous mes ennemis.
Ps 17, 5 : Les liens de la mort m'entouraient, le torrent fatal m'épouvantait ;
Ps 17, 6 : Des liens infernaux m'étreignaient : j'étais pris aux pièges de la mort.
Ps 17, 7 : Dans mon angoisse, j'appelai le Seigneur ; vers mon Dieu, je lançai un cri ; de son Temple Il entend ma voix : mon cri parvient à Ses oreilles.
Ps 17, 8 : La terre titube et tremble, les assises des montagnes frémissent, secouées par l'explosion de Sa colère.
Ps 17, 9 : Une fumée sort de Ses narines, de Sa bouche, un feu qui dévore, une gerbe de charbons embrasés.
Ps 17, 10 : Il incline les Cieux et descend, une sombre nuée sous Ses pieds :
Ps 17, 11 : D'un kéroub, Il fait Sa monture, Il vole sur les ailes du vent.
Ps 17, 12 : Il se cache au sein des ténèbres et dans leurs replis se dérobe : nuées sur nuées, ténèbres diluviennes.
Ps 17, 13 : Une lueur Le précède, Ses nuages déferlent : grêle et gerbes de feu.
Ps 17, 14 : Tonnerre du Seigneur dans le Ciel, le Très-Haut fait entendre Sa voix : grêle et gerbes de feu.
Ps 17, 15 : De tous côtés, Il tire des flèches, Il décoche des éclairs, Il répand la terreur.
Ps 17, 16 : Alors le fond des mers se découvrit, les assises du monde apparurent, sous Ta voix menaçante, Seigneur, au souffle qu'exhalait Ta colère.
Ps 17, 17 : Des hauteurs Il tend la main pour me saisir, Il me retire du gouffre des eaux ;
Ps 17, 18 : Il me délivre d'un puissant ennemi, d'adversaires plus forts que moi.
Ps 17, 19 : Au jour de ma défaite ils m'attendaient, mais j'avais le Seigneur pour Appui.
Ps 17, 20 : Et Lui m'a dégagé, mis au large, Il m'a libéré, car Il m'aime.
Ps 17, 21 : Le Seigneur me traite selon ma justice, Il me donne le salaire des mains pures,
Ps 17, 22 : Car j'ai gardé les Chemins du Seigneur, jamais je n'ai trahi mon Dieu.
Ps 17, 23 : Ses Ordres sont tous devant moi, jamais je ne m'écarte de ses Lois.
Ps 17, 24 : Je suis sans reproche envers Lui, je me garde loin du péché.
Ps 17, 25 : Le Seigneur me donne selon ma justice, selon la pureté des mains que je Lui tends.
Ps 17, 26 : Tu es fidèle envers l'homme fidèle, sans reproche avec l'homme sans reproche ;
Ps 17, 27 : Envers qui est loyal, Tu es loyal, Tu ruses avec le pervers.
Ps 17, 28 : Tu sauves le peuple des humbles ; les regards hautains, Tu les rabaisses.
Ps 17, 29 : Tu es la Lumière de ma lampe, Seigneur mon Dieu, Tu éclaires ma nuit.
Ps 17, 30 : Grâce à Toi, je saute le fossé, grâce à mon Dieu, je franchis la muraille.
Ps 17, 31 : Ce Dieu a des chemins sans reproche, la Parole du Seigneur est sans alliage, Il est un Bouclier pour qui s'abrite en Lui.
Ps 17, 32 : Qui est Dieu, hormis le Seigneur ? Le Rocher, sinon notre Dieu ?
Ps 17, 33 : C'est le Dieu qui m'emplit de vaillance et m'indique un chemin sans reproche.
Ps 17, 34 : Il me donne l'agilité du chamois, Il me tient debout sur les hauteurs,
Ps 17, 35 : Il exerce mes mains à combattre et mon bras, à tendre l'arc.
Ps 17, 36 : Par Ton bouclier Tu m'assures la victoire, Ta droite me soutient, Ta patience m'élève.
Ps 17, 37 : C'est Toi qui allonges ma foulée sans que faiblissent mes chevilles.
Ps 17, 38 : Je poursuis mes ennemis, je les rejoins, je ne reviens qu'après leur défaite ;
Ps 17, 39 : Je les abats : ils ne pourront se relever ; ils tombent : les voilà sous mes pieds.
Ps 17, 40 : Pour le combat Tu m'emplis de vaillance ; devant moi Tu fais plier mes agresseurs.
Ps 17, 41 : Tu me livres des ennemis en déroute ; j'anéantis mes adversaires.
Ps 17, 42 : Ils appellent ? Pas de Sauveur ! Le Seigneur ? Pas de réponse !
Ps 17, 43 : J'en fais de la poussière pour le vent, de la boue qu'on enlève des rues.
Ps 17, 44 : Tu me libères des querelles du peuple, Tu me places à la tête des nations. Un peuple d'inconnus m'est asservi :
Ps 17, 45 : Au premier mot, ils m'obéissent. Ces fils d'étrangers se soumettent ;
Ps 17, 46 : Ces fils d'étrangers capitulent : en tremblant ils quittent leurs bastions.
Ps 17, 47 : Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher ! Qu'Il triomphe, le Dieu de ma victoire,
Ps 17, 48 : Ce Dieu qui m'accorde la revanche, qui soumet à mon pouvoir les nations !
Ps 17, 49 : Tu me délivres de tous mes ennemis, Tu me fais triompher de l'agresseur, Tu m'arraches à la violence de l'homme.
Ps 17, 50 : Aussi, je Te rendrai Grâce parmi les peuples, Seigneur, je fêterai ton Nom.
Ps 17, 51 : Il donne à Son roi de grandes victoires, Il se montre fidèle à Son Messie, à David et sa descendance, pour toujours.
Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Les versets le plus souvent repris depuis Vatican II sont ceux du début et de la fin du Psaume 17 (2-7.20.31-33.47 et 51) le 31e Dimanche de l’année liturgique A, en Temps Ordinaire le vendredi de la 4e semaine et samedi de la 18e semaine, ainsi que le vendredi de la 5e semaine de Carême.
Le Psaume 17 « Je T'aime, Yahvé, ma Force, mon Sauveur » (Bible de Jérusalem de 1998) :
Ps 17, 1 : Pour la fin, de David, serviteur du Seigneur, qui adressa au Seigneur les paroles de ce cantique, au jour où le Seigneur le délivra de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül ; et il dit :
Ps 17, 2 : Je T'aime, Yahvé, ma Force, mon Sauveur, Tu m'as sauvé de la violence.
Ps 17, 3 : Yahvé est mon Roc et ma Forteresse, mon Libérateur, c'est mon Dieu. Je m'abrite en Lui, mon Rocher, mon Bouclier et ma Force de Salut, ma Citadelle et mon Refuge.
Ps 17, 4 : J'invoque Yahvé, digne de louange et je suis sauvé de mes ennemis.
Ps 17, 5 : Les flots de la Mort m'enveloppaient, les torrents de Bélial m'épouvantaient ;
Ps 17, 6 : Les filets du Shéol me cernaient, les pièges de la Mort m'attendaient.
Ps 17, 7 : Dans mon angoisse j'invoquai Yahvé, vers mon Dieu je lançai mon cri ; Il entendit de son Temple ma voix et mon cri parvint à Ses oreilles.
Ps 17, 8 : Et la terre s'ébranla et chancela, les assises des montagnes frémirent, sous Sa colère elles furent ébranlées ;
Ps 17, 9 : Une fumée monta à Ses narines et de Sa bouche un feu dévorait des braises s'y enflammèrent.
Ps 17, 10 : Il inclina les Cieux et descendit, une sombre nuée sous Ses pieds ;
Ps 17, 11 : Il chevaucha un chérubin et vola, Il plana sur les ailes du vent.
Ps 17, 12 : Il fit des ténèbres Son voile, Sa tente, ténèbre d'eau, nuée sur nuée ;
Ps 17, 13 : Un éclat devant Lui enflammait grêle et braises de feu.
Ps 17, 14 : Yahvé tonna des Cieux, le Très-Haut donna de la Voix ;
Ps 17, 15 : Il décocha Ses flèches et les dispersa, Il lança les éclairs et les chassa.
Ps 17, 16 : Et le lit de la mer apparut, les assises du monde se découvrirent, au grondement de Ta menace, Yahvé, au vent du souffle de Tes narines.
Ps 17, 17 : Il envoie d'en haut et me prend, il me retire des grandes eaux,
Ps 17, 18 : Il me délivre d'un puissant ennemi, d'adversaires plus forts que moi.
Ps 17, 19 : Ils m'attendaient au jour de mon malheur, mais Yahvé fut pour moi un Appui ;
Ps 17, 20 : Il m'a dégagé, mis au large, Il m'a sauvé, car Il m'aime.
Ps 17, 21 : Yahvé me rend selon ma justice, selon la pureté de mes mains me rétribue,
Ps 17, 22 : Car j'ai gardé les Voies de Yahvé sans faillir loin de mon Dieu.
Ps 17, 23 : Ses Jugements sont tous devant moi, ses Décrets, je ne les ai pas écartés,
Ps 17, 24 : Mais je suis irréprochable avec Lui, je me garde contre le péché.
Ps 17, 25 : Et Yahvé me rétribue selon ma justice, ma pureté qu'Il voit de Ses yeux.
Ps 17, 26 : Tu es fidèle avec le fidèle, sans reproche avec l'irréprochable,
Ps 17, 27 : Pur avec qui est pur mais rusant avec le fourbe,
Ps 17, 28 : Toi qui sauves le peuple des humbles, et rabaisses les yeux hautains.
Ps 17, 29 : C'est Toi, Yahvé, ma Lampe, mon Dieu éclaire ma ténèbre ;
Ps 17, 30 : Avec Toi je force l'enceinte, avec mon Dieu je saute la muraille.
Ps 17, 31 : Dieu, Sa voie est sans reproche et la Parole de Yahvé sans alliage. Il est, Lui, le Bouclier de quiconque s'abrite en Lui.
Ps 17, 32 : Qui donc est Dieu, hors Yahvé ? Qui est Rocher, sinon notre Dieu ?
Ps 17, 33 : Ce Dieu qui me ceint de force et rend ma voie irréprochable,
Ps 17, 34 : Qui égale mes pieds à ceux des biches et me tient debout sur les hauteurs,
Ps 17, 35 : Qui instruit mes mains au combat, mes bras à bander l'arc d'airain.
Ps 17, 36 : Tu me donnes Ton bouclier de Salut, Ta droite me soutient, Tu ne cesses de m'exaucer,
Ps 17, 37 : Tu élargis mes pas sous moi et mes chevilles n'ont point fléchi.
Ps 17, 38 : Je poursuis mes ennemis et les atteins, je ne reviens pas qu'ils ne soient achevés ;
Ps 17, 39 : Je les frappe, ils ne peuvent se relever, ils tombent, ils sont sous mes pieds.
Ps 17, 40 : Tu m'as ceint de force pour le combat, Tu fais ployer sous moi mes agresseurs ;
Ps 17, 41 : Mes ennemis, Tu me fais voir leur dos, ceux qui me haïssent, je les extermine.
Ps 17, 42 : Ils crient, et pas de sauveur, vers Yahvé, mais pas de réponse ;
Ps 17, 43 : Je les broie comme poussière au vent, je les foule comme la boue des ruelles.
Ps 17, 44 : Tu me délivres des querelles de mon peuple, Tu me mets à la tête des nations; le peuple que j'ignorais m'est asservi,
Ps 17, 45 : Les fils d'étrangers me font leur cour, ils sont tout oreille et m'obéissent ;
Ps 17, 46 : Les fils d'étrangers faiblissent, ils quittent en tremblant leurs réduits.
Ps 17, 47 : Vive Yahvé, et béni soit mon Rocher, exalté, le Dieu de mon Salut,
Ps 17, 48 : Le Dieu qui me donne les vengeances et prosterne les peuples sous moi !
Ps 17, 49 : Me délivrant d'ennemis furieux, Tu m'exaltes par-dessus mes agresseurs, Tu me libères de l'homme de violence.
Ps 17, 50 : Aussi je Te louerai, Yahvé, chez les païens, et je veux jouer pour ton Nom
Ps 17, 51 : Il multiplie pour Son roi les délivrances et montre de l'Amour pour Son oint, pour David et sa descendance à jamais
Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.