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Psaume 103 - « Hymne de la Création »


« Mon âme, Bénis le Seigneur. Seigneur mon Dieu, Vous avez fait paraître magnifiquement Votre grandeur. Vous Vous êtes revêtu de majesté et de splendeur »
« Benedic, anima mea, Domino. Domine Deus meus, magnificatus es vehementer. Confessionem et decorem induisti »

Ce Psaume 103 contient les Louanges et les Bénédictions que David donnait à Dieu dans la considération de tous les ouvrages de la nature, et des merveilles qui paraissent tant dans le ciel et dans les airs, que dans la terre et dans la mer. Hymne de la Création ou la Grandeur, la Toute Puissance et la Bonté de Dieu démontrées par la création de l'univers. Sublime écho poétique du récit de Moïse (Genèse I, 1-11, 3). Le poète suit, comme l'historien, l'ordre chronologique ; mais il omet certains faits, pour s'arrêter davantage aux détails qui cadraient mieux avec son plan, spécialement à ceux qui relèvent l'Amour du Créateur pour ses créatures, la Bonté avec laquelle Il s'intéresse à elles après les avoir tirées du néant. La magnificence littéraire de ce cantique a été universellement admirée. On l'a nommé à juste titre « un chef-d'œuvre de la poésie biblique », « un des plus beaux Psaumes de tout le recueil ». « On est surpris, écrivait Alexandre de Humboldt, dans un poème lyrique aussi court, de voir le monde entier, la terre et le ciel, peints en si grands traits : à la vie confuse des éléments est opposée l'existence calme et laborieuse de l'homme, depuis le lever du soleil jusqu'au moment où le soir met fin à ses travaux. Ce contraste, ces vues générales sur l'action réciproque des phénomènes, ce retour à la puissance invisible et présente qui peut rajeunir la terre ou la réduire en poudre, tout est empreint d'un caractère sublime ». Le poète qui a pu tracer une si grandiose esquisse non seulement aimait la nature et l'avait étudiée avec intérêt, mais il aimait par-dessus tout le Dieu de la nature, et il comprenait ses œuvres à merveille. Pas de strophes proprement dites, mais simple groupement des pensées d'après l'ordre des faits : les Œuvres du Premier et du Second Jour de la Création (versets 1-4) ; les Œuvres du Troisième Jour (versets 5-18) ; les Œuvres du Quatrième Jour (versets 19-23) ; les Œuvres du Cinquième et du Sixième jour (versets 24–30) ; conclusion (versets 31-35). La Sainte Église Catholique chante les versets 30-31 du Psaume CIII à l'Offertoire du Samedi en la Vigile de la Pentecôte (Sabbato in Vigilia Pentecostes) ; le verset 30 à l'Alléluia du Dimanche de la Pentecôte (Dominica Pentecostes) et les versets 13-15 à la Communion de la Sainte Messe du Douzième Dimanche après la Pentecôte (Dominica Duodecima post Pentecosten).


Le Psaume CIII en latin « Benedic, anima mea, Domino » (Vulgate) :
Ps. CIII, 1 : Ipsi David. Benedic, anima mea, Domino. Domine Deus meus, magnificatus es vehementer. Confessionem et decorem induisti,
Ps. CIII, 2 : Amictus lumine sicut vestimento. extendens cælum sicut pellem,
Ps. CIII, 3 : Qui tegis aquis superiora ejus ; qui ponis nubem ascensum tuum, qui ambulas super pennas ventorum ;
Ps. CIII, 4 : Qui facis angelos tuos spiritus, et ministros tuos ignem urentem.
Ps. CIII, 5 : Qui fundasti terram super stabilitatem suam ; non inclinabitur in sæculum sæculi.
Ps. CIII, 6 : Abyssus sicut vestimentum amictus ejus ; super montes stabunt aquæ.
Ps. CIII, 7 : Ab increpatione tua fugient ; a voce tonitrui tui formidabunt.
Ps. CIII, 8 : Ascendunt montes, et descendunt campi in locum quem fundasti eis.
Ps. CIII, 9 : Terminum posuisti quem non transgredientur ; neque convertentur operire terram.
Ps. CIII, 10 : Qui emittis fontes in convallibus ; inter medium montium pertransibunt aquæ.
Ps. CIII, 11 : Potabunt omnes bestia agri ; expectabunt onagri in siti sua.
Ps. CIII, 12 : Super ea volucres cæli habitabunt ; de medio petrarum dabunt voces.
Ps. CIII, 13 : Rigans montes de superioribus suis ; de fructu operum tuorum satiabitur terra.
Ps. CIII, 14 : Producens foenum jumentis, et herbam servituti hominum ; ut educas panem de terra,
Ps. CIII, 15 : Et vinum lætificet cor hominis ; ut exhilaret faciem in oleo, et panis cor hominis confirmet.
Ps. CIII, 16 : Saturabuntur ligna campi, et cedri Libani quas plantavit ;
Ps. CIII, 17 : Illic passeres nidificabunt. Herodii domus dux est eorum.
Ps. CIII, 18 : Montes excelsi cervis, petra refugium herinaciis.
Ps. CIII, 19 : Fecit lunam in tempora ; sol cognovit occasum suum.
Ps. CIII, 20 : Posuisti tenebras, et facta est nox ; in ipsa pertransibunt omnes bestiæ silvæ.
Ps. CIII, 21 : Catuli leonum rugientes ut rapiant, et quærant a Deo escam sibi.
Ps. CIII, 22 : Ortus est sol, et congregati sunt, et in cubilibus suis collocabuntur.
Ps. CIII, 23 : Exibit homo ad opus suum, et ad operationem suam usque ad vesperum.
Ps. CIII, 24 : Quam magnificata sunt opera tua, Domine ! Omnia in sapientia fecisti ; impleta est terra possessione tua.
Ps. CIII, 25 : Hoc mare magnum et spatiosum manibus : illic reptilia quorum non est numerus, animalia pusilla cum magnis.
Ps. CIII, 26 : Illic naves pertransibunt, draco iste quem formasti ad illudendum ei.
Ps. CIII, 27 : Omnia a te expectant ut des illis escam in tempore.
Ps. CIII, 28 : Dante te illis, colligent ; aperiente te manum tuam, omnia implebuntur bonitate.
Ps. CIII, 29 : Avertente autem te faciem, turbabuntur ; auferes spiritum eorum, et deficient, et in pulverem suum revertentur.
Ps. CIII, 30 : Emittes spiritum tuum, et creabuntur, et renovabis faciem terræ.
Ps. CIII, 31 : Sit gloria Domini in sæculum ; lætabitur Dominus in operibus suis.
Ps. CIII, 32 : Qui respicit terram, et facit eam tremere ; qui tangit montes, et fumigant.
Ps. CIII, 33 : Cantabo Domino in vita mea ; psallam Deo meo quamdiu sum.
Ps. CIII, 34 : Jucundum sit ei eloquium meum ; ego vero delectabor in Domino.
Ps. CIII, 35 : Deficiant peccatores a terra, et iniqui, ita ut non sint. Benedic, anima mea, Domino. Alleluia.
Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto sicut erat in principio et nunc et semper et in sæcula sæculorum. Amen.

« Bénis, mon âme, le Seigneur, afin qu’en Le Bénissant tu mérites d’être Bénie par Lui » (Saint Jérôme)

Le Psaume 103 en français « Mon âme, Bénis le Seigneur » (Vulgate) :
Ps 103, 1 : De David. Mon âme, Bénis le Seigneur. Seigneur mon Dieu, Vous avez fait paraître magnifiquement Votre grandeur. Vous Vous êtes revêtu de majesté et de splendeur,
Ps 103, 2 : Enveloppé de lumière comme d'un vêtement. Vous étendez le ciel comme une tente ;
Ps 103, 3 : Vous couvrez d'eau les parties supérieures ; Vous montez sur les nuées, Vous marchez sur les ailes des vents ;
Ps 103, 4 : Vous faites de vos Anges des vents rapides, et de vos Ministres un feu brûlant.
Ps 103, 5 : Vous avez fondé la terre sur sa base solide ; elle ne sera jamais renversée.
Ps 103, 6 : L'abîme l'enveloppe comme un vêtement ; les eaux s'élèvent au-dessus des montagnes.
Ps 103, 7 : Mais devant Votre menace elles fuiront ; la voix de Votre tonnerre les épouvantera.
Ps 103, 8 : Les montagnes s'élèvent, et les vallées descendent au lieu que Vous leur avez fixé.
Ps 103, 9 : Vous leur avez prescrit des bornes qu'elles ne passeront point, et elles ne reviendront pas couvrir la terre.
Ps 103, 10 : Vous faites jaillir les sources dans les vallées ; les eaux s'écoulent entre les montagnes.
Ps 103, 11 : Toutes les bêtes des champs s'y abreuvent ; les ânes sauvages soupirent après elles dans leur soif.
Ps 103, 12 : Au-dessus d'elles habitent les oiseaux du ciel ; du milieu des rochers ils font entendre leurs voix.
Ps 103, 13 : Vous arrosez les montagnes des eaux qui tombent d'en haut ; la terre sera rassasiée du fruit de Vos œuvres.
Ps 103, 14 : Vous faites croitre l'herbe pour les bêtes, et les plantes pour l'usage de l'homme. Vous faites sortir le pain de la terre,
Ps 103, 15 : Et le vin qui réjouit le cœur de l'homme. Vous lui donnez l'huile, pour qu'elle répande la joie sur son visage, et le pain, pour qu'il fortifie son cœur.
Ps 103, 16 : Les arbres de la campagne se rassasient, aussi bien que les cèdres du Liban, qu'Il a plantés.
Ps 103, 17 : C'est là que les oiseaux font leurs nids. La demeure du héron domine les autres.
Ps 103, 18 : Les hautes montagnes sont pour les cerfs, les rochers pour les hérissons.
Ps 103, 19 : Il a fait la lune pour marquer les temps ; le soleil connaît l'heure de son coucher.
Ps 103, 20 : Vous avez répandu les ténèbres, et la nuit est venue ; c'est alors que toutes les bêtes de la forêt se mettent en mouvement.
Ps 103, 21 : Les petits des lions rugissent après leur proie, et demandent à Dieu leur nourriture.
Ps 103, 22 : Le soleil se lève, et ils se rassemblent, et ils vont se coucher dans leurs tanières.
Ps 103, 23 : L'homme sort pour son ouvrage et pour son travail jusqu'au soir.
Ps 103, 24 : Que Vos œuvres sont grandes, Seigneur ! Vous avez fait toutes choses avec sagesse ; la terre est remplie de Vos biens.
Ps 103, 25 : Voici la vaste mer, aux bras immenses : là sont les reptiles sans nombre, les animaux grands et petits.
Ps 103, 26 : C'est là que passent les navires, ce monstre que Vous avez formé pour s'y jouer.
Ps 103, 27 : Tous attendent de Vous que Vous leur donniez leur nourriture en son temps.
Ps 103, 28 : Lorsque Vous la leur donnez, ils la recueillent ; lorsque Vous ouvrez Votre main, ils sont tous remplis de Vos biens.
Ps 103, 29 : Mais si Vous détournez votre Visage, ils seront troublés ; Vous leur retirerez le souffle, et ils tomberont en défaillance, et retourneront dans leur poussière.
Ps 103, 30 : Vous enverrez Votre souffle, et ils seront créés, et Vous renouvellerez la face de la terre.
Ps 103, 31 : Que la Gloire du Seigneur soit célébrée à jamais ; le Seigneur se réjouira dans Ses œuvres.
Ps 103, 32 : Il regarde la terre et la fait trembler ; Il touche les montagnes, et elles fument.
Ps 103, 33 : Je chanterai le Seigneur toute ma vie ; je célébrerai mon Dieu tant que je serai.
Ps 103, 34 : Puissent mes paroles Lui être agréables ; pour moi je me délecterai dans le Seigneur.
Ps 103, 35 : Que les pécheurs disparaissent de la terre, et les impies, en sorte qu'ils ne soient plus. Mon âme, Bénis le Seigneur. Alleluia.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Le Psaume 103 « Bénis le Seigneur, ô mon âme. Grand Dieu, que ton Visage est beau de la lumière qui L'enflamme, et Te revêt comme un manteau ! » mis en quatrains de 32 syllabes (Bible de Vence de 1738) :
Ps 103, 1-2 : De David.
Bénis le Seigneur, ô mon âme.
Grand Dieu, que ton Visage est beau
De la lumière qui L'enflamme,
Et Te revêt comme un manteau !
Ps 103, 2-3 : Tu déroules, comme une tente,
L'immense pavillon des cieux,
Dont Tu couvres la voûte ardente
D'un océan mystérieux.
Ps 103, 3 : C'est Toi qui montes sur la nue,
D'où Tu gouvernes les autans ;
Et, dans l'atmosphère éperdue,
Marches sur les ailes des vents.
Ps 103, 4 : A ta voix tes Anges dociles
Sont les souffles de l'aquilon ;
Et tes Ministres sont agiles
Comme des feux à l'horizon.
Ps 103, 5 : De ta main Tu fixas la terre
Sur de solides fondements ;
Jamais les siècles de sa sphère
Ne dissoudront les éléments.
Ps 103, 6 : Ainsi qu'un voile impénétrable,
L'abîme un jour l'enveloppa,
Couvrant d'une vague implacable
Les plus hauts monts qu'il usurpa.
Ps 103, 7 : Mais, à ta Parole sévère,
Les eaux turbulentes ont fui ;
Mais, à la voix de ton tonnerre,
De terreur l'abîme a frémi.
Ps 103, 8 : Les montagnes sont remontées,
Et les vallons redescendus ;
A des retraites écartées,
Les flots en paix se sont rendus.
Ps 103, 9 : Tu leur imposas des limites
Qu'ils n'oseront jamais franchir ;
Et, de leurs ondes insolites,
Ils ne viendront plus tout couvrir.
Ps 103, 10 : Tu fais couler, dans les campagnes,
Les fontaines et les ruisseaux ;
Et rouler, entre les montagnes,
Des torrents d'éternelles eaux,
Ps 103, 11 : Qui présentent leur doux breuvage
A toutes les bêtes des champs ;
Et qu'attend, au désert sauvage,
La soif des onagres ardents.
Ps 103, 12 : Et c'est aux bords d'une onde pure
Qu'habitent les oiseaux du ciel ;
Et que, d'un berceau de verdure,
S'élève leur chant solennel.
Ps 103, 13 : Arrosant le pic des montagnes
Du haut des célestes lambris,
Ta main prodigue à nos campagnes
Les réservoirs qu'elle a remplis.
Ps 103, 14 : Tu fais germer, dans la prairie,
Le foin que broute le bétail ;
L'herbe dont la brute est nourrie, Pour nous aider de son travail.
Ps 103, 14-15 : Dans nos guérets Tu fais éclore
Les splendides moissons du pain ;
Et la colline se décore
Des joyeuses grappes du vin.
Ps 103, 15 : Comme le suc de ton olive
De nos fronts rafraichit la peau,
Ton pain, à nos cœurs qu'il ravive,
Rend un courage tout nouveau.
Ps 103, 16 : Et les arbres, riches de sève,
Dans la plaine, bravent l'autan,
Comme le cèdre qui s'élève,
Planté de tes mains au Liban.
Ps 103, 17 : Là, sous leur ombrage fidèle,
Les passereaux ont fait leurs nids ;
Et la cigogne, leur modèle,
S'est dévouée à ses petits.
Ps 103, 18 : Le haut des monts est la retraite
Et de la biche et du chamois ;
Les flancs d'une roche discrète,
Celle du lapin tout pantois.
Ps 103, 19 : Ta lune indique de nos fêtes
Le jour qu'elle a vu s'approcher ;
Ton soleil, encor sur nos têtes,
Connaît l'instant de son coucher.
Ps 103, 20 : Sur le ciel Tu répands les ombres,
Et voilà que se fait la nuit ;
C'est le temps où des forêts sombres
Les bêtes quittent leur réduit.
Ps 103, 21 : Les lionceaux après leur proie
Rugissent, et vont demandant
Qu'aussi l'Éternel leur envoie
Un repas encore abondant.
Ps 103, 22 : Au soleil levant elles fuient,
Et s'empressent de se cacher ;
Aux repaires qui les rallient
Elles vont toutes se coucher.
Ps 103, 23 : Et l'homme sort à son ouvrage,
Pour y travailler tout le jour ;
Et, quand il revient au village,
C'est que le soir est de retour.
Ps 103, 24 : Que tes œuvres sont magnifiques,
Seigneur; que de sagesse en tout !
La terre est de tes dons magiques
Pleine de l'un à l'autre bout.
Ps 103, 25 : Que cette immense mer embrasse
De milliers d'êtres différents,
Où de l'abime à la surface
Vivent les petits et les grands !
Ps 103, 26 : C'est là que passe le navire,
Au milieu des monstres, flottant.
Tu formas, dans leur vaste empire,
Pour s'y jouer, Léviathan.
Ps 103, 27 : Là, comme ici, ta créature
Attend l'effet de tes bontés ;
Tous demandent leur nourriture
Aux temps par Toi-même arrêtés.
Ps 103, 28 : Et, quand à leurs vœux Tu l'accordes,
Il Te suffit d'ouvrir la main ;
Les Dons de tes Miséricordes
Leur ont bientôt rempli le sein,
Ps 103, 29 : Mais que Tu détournes la Face,
Ils se troublent, vont expirer ;
Retire l'esprit de ta Grâce,
Et, dans leur poudre, ils vont rentrer.
Ps 103, 30 : Envoie un souffle salutaire,
Et recrée un limon abject ;
Car c'est ainsi que de la terre
Tu sais renouveler l'aspect.
Ps 103, 31 : Gloire, dans les âges des âges,
Gloire à Dieu notre créateur ;
Qu'Il se complaise en ses ouvrages,
Et dans sa bonté, le Seigneur.
Ps 103, 32 : Que s'Il regarde la campagne,
Son seul regard la fait trembler ;
Et que s'Il touche à la montagne,
Elle fume et va s'exhaler.
Ps 103, 33 : Je chanterai, toute ma vie,
Les œuvres de mon Créateur ;
D'ici qu'elle me soit ravie,
Je célèbrerai le Seigneur.
Ps 103, 34 : Puisse-t-Il trouver agréable
L'élocution de mon cœur !
Pour moi rien n'est plus délectable,
Que des cantiques au Seigneur.
Ps 103, 35 : Que soit effacé de la terre,
Avec le péché, tout pécheur ;
Et que le Juste persévère !
Bénis, mon âme, le Seigneur.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Le Psaume 103 « Bénis le Seigneur, ô mon âme » (AELF) :
Ps 103, 1 : De David. Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, Tu es si Grand ! Revêtu de magnificence,
Ps 103, 2 : Tu as pour manteau la lumière ! Comme une tenture, Tu déploies les cieux,
Ps 103, 3 : Tu élèves dans leurs eaux tes demeures ; des nuées, Tu Te fais un char, Tu T'avances sur les ailes du vent ;
Ps 103, 4 : Tu prends les vents pour messagers, pour serviteurs, les flammes des éclairs.
Ps 103, 5 : Tu as donné son assise à la terre : qu'elle reste inébranlable au cours des temps.
Ps 103, 6 : Tu l'as vêtue de l'abîme des mers : les eaux couvraient même les montagnes ;
Ps 103, 7 : À ta menace, elles prennent la fuite, effrayées par le tonnerre de ta voix.
Ps 103, 8 : Elles passent les montagnes, se ruent dans les vallées vers le lieu que Tu leur as préparé.
Ps 103, 9 : Tu leur imposes la limite à ne pas franchir : qu'elles ne reviennent jamais couvrir la terre.
Ps 103, 10 : Dans les ravins Tu fais jaillir des sources et l'eau chemine aux creux des montagnes ;
Ps 103, 11 : Elle abreuve les bêtes des champs : l'âne sauvage y calme sa soif ;
Ps 103, 12 : Les oiseaux séjournent près d'elle : dans le feuillage on entend leurs cris.
Ps 103, 13 : De tes demeures Tu abreuves les montagnes, et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
Ps 103, 14 : Tu fais pousser les prairies pour les troupeaux, et les champs pour l'homme qui travaille. De la terre il tire son pain :
Ps 103, 15 : Le vin qui réjouit le cœur de l'homme, l'huile qui adoucit son visage, et le pain qui fortifie le cœur de l'homme.
Ps 103, 16 : Les arbres du Seigneur se rassasient, les cèdres qu'Il a plantés au Liban ;
Ps 103, 17 : C'est là que vient nicher le passereau, et la cigogne a sa maison dans les cyprès ;
Ps 103, 18 : Aux chamois, les hautes montagnes, aux marmottes, l'abri des rochers.
Ps 103, 19 : Tu fis la lune qui marque les temps et le soleil qui connaît l'heure de son coucher.
Ps 103, 20 : Tu fais descendre les ténèbres, la nuit vient : les animaux dans la forêt s'éveillent ;
Ps 103, 21 : Le lionceau rugit vers sa proie, il réclame à Dieu sa nourriture.
Ps 103, 22 : Quand paraît le soleil, ils se retirent : chacun gagne son repaire.
Ps 103, 23 : L'homme sort pour son ouvrage, pour son travail, jusqu'au soir.
Ps 103, 24 : Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! Tout cela, ta sagesse l'a fait ; la terre s'emplit de tes biens.
Ps 103, 25 : Voici l'immensité de la mer, son grouillement innombrable d'animaux grands et petits,
Ps 103, 26 : Ses bateaux qui voyagent, et Léviathan que Tu fis pour qu'il serve à Tes jeux.
Ps 103, 27 : Tous, ils comptent sur Toi pour recevoir leur nourriture au temps voulu.
Ps 103, 28 : Tu donnes : eux, ils ramassent ; tu ouvres la main : ils sont comblés.
Ps 103, 29 : Tu caches ton Visage : ils s'épouvantent ; Tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière.
Ps 103, 30 : Tu envoies ton Souffle : ils sont créés ; Tu renouvelles la face de la terre.
Ps 103, 31 : Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses œuvres !
Ps 103, 32 : Il regarde la terre : elle tremble ; Il touche les montagnes : elles brûlent.
Ps 103, 33 : Je veux chanter au Seigneur tant que je vis ; je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.
Ps 103, 34 : Que mon poème Lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur.
Ps 103, 35 : Que les pécheurs disparaissent de la terre ! Que les impies n'existent plus ! Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.


Le Psaume 103 « Bénis Yahvé, mon âme » (Bible de Jérusalem de 1998) :
Ps 103, 1 : De David. Bénis Yahvé, mon âme. Yahvé, mon Dieu, Tu es si Grand ! Vêtu de faste et d'éclat,
Ps 103, 2 : Drapé de lumière comme d'un manteau, Tu déploies les cieux comme une tente,
Ps 103, 3 : Tu bâtis sur les eaux tes chambres hautes ; faisant des nuées ton char, Tu T'avances sur les ailes du vent ;
Ps 103, 4 : Tu prends les vents pour messagers, pour serviteurs un feu de flammes.
Ps 103, 5 : Tu poses la terre sur ses bases, inébranlable pour les siècles des siècles.
Ps 103, 6 : De l'abîme Tu la couvres comme d'un vêtement, sur les montagnes se tenaient les eaux.
Ps 103, 7 : À ta menace, elles prennent la fuite, à la voix de ton tonnerre, elles s'échappent ;
Ps 103, 8 : Elles sautent les montagnes, elles descendent les vallées vers le lieu que Tu leur as assigné ;
Ps 103, 9 : Tu mets une limite à ne pas franchir, qu'elles ne reviennent couvrir la terre.
Ps 103, 10 : Dans les ravins Tu fais jaillir les sources, elles cheminent au milieu des montagnes ;
Ps 103, 11 : Elles abreuvent toutes les bêtes des champs, les onagres y calment leur soif ;
Ps 103, 12 : L'oiseau des cieux séjourne près d'elles, sous la feuillée il élève la voix.
Ps 103, 13 : De tes chambres hautes, Tu abreuves les montagnes ; la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
Ps 103, 14 : Tu fais croître l'herbe pour le bétail et les plantes à l'usage des humains, pour qu'ils tirent le pain de la terre
Ps 103, 15 : Et le vin qui réjouit le cœur de l'homme, pour que l'huile fasse luire les visages et que le pain fortifie le cœur de l'homme.
Ps 103, 16 : Les arbres de Yahvé se rassasient, les cèdres du Liban qu'Il a plantés ;
Ps 103, 17 : C'est là que nichent les passereaux, sur leur cime la cigogne a son gîte ;
Ps 103, 18 : Aux chamois, les hautes montagnes, aux damans, l'abri des rochers.
Ps 103, 19 : Il fit la lune pour marquer les temps, le soleil connaît son coucher.
Ps 103, 20 : Tu poses la ténèbre, c'est la nuit, toutes les bêtes des forêts s'y remuent.
Ps 103, 21 : Les lionceaux rugissent après la proie et réclament à Dieu leur manger.
Ps 103, 22 : Quand se lève le soleil, ils se retirent et vont à leurs repaires se coucher ;
Ps 103, 23 : L'homme sort pour son ouvrage, faire son travail jusqu'au soir.
Ps 103, 24 : Que tes œuvres sont nombreuses, Yahvé ! Toutes avec sagesse Tu les fis, la terre est remplie de ta richesse.
Ps 103, 25 : Voici la grande mer aux vastes bras, et là le remuement sans nombre des animaux petits et grands,
Ps 103, 26 : Là des navires se promènent et Léviathan que Tu formas pour T'en rire.
Ps 103, 27 : Tous ils espèrent de Toi que Tu donnes en son temps leur manger ;
Ps 103, 28 : Tu leur donnes, eux, ils ramassent, Tu ouvres la main, ils se rassasient.
Ps 103, 29 : Tu caches ta Face, ils s'épouvantent, Tu retires leur souffle, ils expirent, à leur poussière ils retournent.
Ps 103, 30 : Tu envoies ton souffle, ils sont créés, Tu renouvelles la face de la terre.
Ps 103, 31 : À jamais soit la Gloire de Yahvé, que Yahvé se réjouisse en ses œuvres !
Ps 103, 32 : Il regarde la terre, elle tremble, Il touche les montagnes, elles fument !
Ps 103, 33 : Je veux chanter à Yahvé tant que je vis, je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.
Ps 103, 34 : Puisse mon langage Lui plaire, moi, j'ai ma joie en Yahvé !
Ps 103, 35 : Que les pécheurs disparaissent de la terre, les impies, qu'il n'en soit jamais plus ! Bénis Yahvé, mon âme.
Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.