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Psaume 73 - « Lamentation après le sac du Temple »


Pourquoi, ô Dieu, nous avez-Vous rejetés pour toujours ? Pourquoi Votre fureur s'est-elle allumée contre les brebis de Votre pâturage ?
Ut quid, Deus, repulisti in finem ? Iratus est furor tuus super oves pascuæ tuæ ?

Comme tous les Interprètes ne s'accordent point touchant le temps de cette grande désolation arrivée à Jérusalem dont il est parlé dans ce Psaume 73, et qu'on ne saurait absolument le déterminer, nous nous sommes arrêtés au sentiment du Cardinal Bellarmin qui a cru que ce qui est dit ici convient mieux au temps de la persécution d'Antiochus, dont il est parlé dans l'histoire des Machabées, qu'à tout autre. Cette Prière à Dieu au temps d'une grande calamité nationale nous enseigne comment l'on doit se tourner vers Dieu dans la souffrance. Après une courte introduction (versets 1b-2), dans laquelle il fait appel à la Pitié Divine, le psalmiste décrit les malheurs qui ont récemment fondu sur Israël, et surtout la ruine du Temple et du Culte Divin (versets 3-9). Il rappelle ensuite à Dieu les Miracles éclatants par lesquels Il avait autrefois établi et protégé la nation Sainte (versets 10-17), et il termine en Le conjurant de sauver et de venger son pauvre peuple, si éprouvé et si humilié (versets 18-23). Le Temple de Jérusalem ravagé, pillé, détruit par une armée infidèle est l’image de la Sainte humanité de Notre Seigneur Jésus-Christ humiliée, brisée, meurtrie, mise à mort par le peuple déicide ; notre Seigneur Lui-même justifie ce rapprochement, quand Il dit aux Juifs : « Détruisez ce Temple ». Or Il disait cela du Temple de son Corps (Jean II. 19-21). L’Antienne que la Sainte Église Catholique a prise de ce Psaume LXXIII au Jeudi-Saint au Deuxième Nocturne, nous fait voir que la cause du second Temple était comme la cause du Troisième, Celle de Dieu même. Le Troisième Temple c’est la Sainte humanité du Messie. Ce Psaume 73 est également chanté à l’Introït et au Graduel du Treizième Dimanche après la Pentecôte


Le Psaume LXXIII en latin « Ut quid, Deus, repulisti in finem ? » (Vulgate) :
Ps. LXXIII, 1 : Intellectus Asaph. Ut quid, Deus, repulisti in finem ? Iratus est furor tuus super oves pascuæ tuæ ?
Ps. LXXIII, 2 : Memor esto congregationis tuæ, quam possedisti ab initio. Redemisti virgam hereditatis tuæ : mons Sion, in quo habitasti in eo.
Ps. LXXIII, 3 : Leva manus tuas in superbias eorum in finem. Quanta malignatus est inimicus in sancto !
Ps. LXXIII, 4 : Et gloriati sunt qui oderunt te in medio solemnitatis tuæ. Posuerunt signa sua, signa,
Ps. LXXIII, 5 : Et non cognoverunt sicut in exitu super summum. Quasi in silva lignorum, securibus
Ps. LXXIII, 6 : Exciderunt januas ejus in idipsum ; in securi et ascia dejecerunt eam.
Ps. LXXIII, 7 : Incenderunt igni sanctuarium tuum ; in terra polluerunt tabernaculum nominis tui.
Ps. LXXIII, 8 : Dixerunt in corde suo, cognatio eorum simul : Quiescere faciamus omnes dies festos Dei a terra.
Ps. LXXIII, 9 : Signa nostra non vidimus ; jam non est propheta, et nos non cognoscet amplius.
Ps. LXXIII, 10 : Usquequo, Deus, improperabit inimicus ? Irritat adversarius nomen tuum in finem ?
Ps. LXXIII, 11 : Ut quid avertis manum tuam, et dexteram tuam de medio sinu tuo in finem ?
Ps. LXXIII, 12 : Deus autem, rex noster ante sæcula, operatus est salutem in medio terræ.
Ps. LXXIII, 13 : Tu confirmasti in virtute tua mare ; contribulasti capita draconum in aquis.
Ps. LXXIII, 14 : Tu confregisti capita draconis ; dedisti eum escam populis Æthiopum.
Ps. LXXIII, 15 : Tu dirupisti fontes et torrentes ; tu siccasti fluvios Ethan.
Ps. LXXIII, 16 : Tuus est dies, et tua est nox ; tu fabricatus es auroram et solem.
Ps. LXXIII, 17 : Tu fecisti omnes terminos terræ ; æstatem et ver tu plasmasti ea.
Ps. LXXIII, 18 : Memor esto hujus : inimicus improperavit Domino, et populus insipiens incitavit nomen tuum.
Ps. LXXIII, 19 : Ne tradas bestiis animas confitentes tibi, et animas pauperum tuorum ne obliviscaris in finem.
Ps. LXXIII, 20 : Respice in testamentum tuum, quia repleti sunt qui obscurati sunt terræ domibus iniquitatum.
Ps. LXXIII, 21 : Ne avertatur humilis factus confusus ; pauper et inops laudabunt nomen tuum.
Ps. LXXIII, 22 : Exurge, Deus, judica causam tuam ; memor esto improperiorum tuorum, eorum quæ ab insipiente sunt tota die.
Ps. LXXIII, 23 : Ne obliviscaris voces inimicorum tuorum. Superbia eorum qui te oderunt ascendit semper.
Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto sicut erat in principio et nunc et semper et in sæcula sæculorum. Amen.


Le Psaume 73 en français « Pourquoi, ô Dieu, nous avez-Vous rejetés pour toujours ? » (Vulgate) :
Ps 73, 1 : Instruction d'Asaph. Pourquoi, ô Dieu, nous avez-Vous rejetés pour toujours ? Pourquoi Votre fureur s'est-elle allumée contre les brebis de Votre pâturage ?
Ps 73, 2 : Souvenez-Vous de Votre famille, que Vous avez possédée dès le commencement. Vous avez racheté le sceptre de Votre héritage : c'est le mont Sion, où Vous avez habité.
Ps 73, 3 : Levez Vos mains contre leur insolence sans bornes. Que de forfaits l'ennemi a commis dans le Sanctuaire !
Ps 73, 4 : Ceux qui Vous haïssent ont mis leur gloire à Vous insulter au milieu de votre Solennité. Ils ont placé leurs étendards comme étendards,
Ps 73, 5 : Et ils n'ont pas plus respecté le sommet que les issues. Comme dans une forêt d'arbres, à coups de hache,
Ps 73, 6 : Ils ont brisé les portes à l'envi ; avec la hache et la cognée ils ont tout renversé.
Ps 73, 7 : Ils ont mis le feu à votre Sanctuaire ; ils ont renversé et profané le Tabernacle de votre Nom.
Ps 73, 8 : Ils ont dit dans leur cœur, eux et toute leur bande : Faisons cesser dans le pays tous les jours de Fête consacrés à Dieu.
Ps 73, 9 : Nous ne voyons plus nos étendards ; il n'y a plus de prophète, et on ne nous connaîtra plus.
Ps 73, 10 : Jusques à quand, ô Dieu, l'ennemi insultera-t-il ? L’adversaire outragera-t-il sans fin votre Nom ?
Ps 73, 11 : Pourquoi retirez-Vous sans cesse Votre main et Votre droite du milieu de Votre sein ?
Ps 73, 12 : Cependant Dieu est notre Roi depuis des siècles ; Il a opéré notre Salut au milieu de la terre.
Ps 73, 13 : C'est Vous qui avez affermi la mer par Votre puissance, qui avez brisé les têtes des dragons dans les eaux.
Ps 73, 14 : C'est Vous qui avez écrasé les têtes du dragon, qui l'avez donné en nourriture aux peuples d'Éthiopie.
Ps 73, 15 : C'est Vous qui avez fait jaillir des fontaines et des torrents, qui avez desséché les fleuves intarissables.
Ps 73, 16 : A Vous est le jour, et à Vous est la nuit ; c'est Vous qui avez créé l'aurore et le soleil.
Ps 73, 17 : C'est Vous qui avez établi toutes les limites de la terre, Vous qui avez formé l'été et le printemps.
Ps 73, 18 : Souvenez-Vous-en : l'ennemi a outragé le Seigneur, et un peuple insensé a irrité votre Nom.
Ps 73, 19 : Ne livrez pas aux bêtes les âmes qui Vous louent, et n'oubliez pas pour toujours les âmes de Vos pauvres.
Ps 73, 20 : Ayez égard à Votre alliance, car les lieux sombres du pays sont remplis de repaires d'iniquité.
Ps 73, 21 : Que l'humble ne s'en retourne pas couvert de confusion ; le pauvre et l'indigent loueront votre Nom.
Ps 73, 22 : Levez-Vous, ô Dieu, jugez Votre cause ; souvenez-Vous de ces outrages qui Vous viennent tout le jour de l'insensé.
Ps 73, 23 : N'oubliez pas les clameurs de Vos ennemis. L'orgueil de ceux qui Vous haïssent monte toujours.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Le Psaume 73 « Pourquoi repousser nos hommages ? Est-ce qu'à jamais, ô Seigneur, les brebis de Tes pâturages seront en proie à Ta fureur ? » mis en quatrains de 32 syllabes (Bible de Vence de 1738) :
Ps 73, 1 : Instruction d'Asaph.
Pourquoi repousser nos hommages ?
Est-ce qu'à jamais, ô Seigneur,
Les brebis de Tes pâturages
Seront en proie à Ta fureur ?
Ps 73, 2 : Ressouviens-Toi de Ton partage,
Du peuple que Tu rachetas,
Du sceptre de Ton héritage,
De Sion où Tu T'abritas.
Ps 73, 3 : Contre un ennemi téméraire,
Lève Tes redoutables mains ;
Qu'elles vengent ton Sanctuaire
Des maux dont frissonnent tes Saints.
Ps 73, 4 : Ceux qui Te haïssent rugirent
Au sein de ta Solennité.
Tu sais Toi-même s'ils rougirent
De leur énorme impiété,
Ps 73, 4-5 : Lorsque Ton souvenir contemple
Leur abominable étendard,
En trophée, au sommet du Temple,
Comme sur un vil boulevard.
Ps 73, 5-6 : Ils ont frappé de leurs cognées
Ta Maison, comme une forêt,
Brisant Tes portes indignées
A coups de hache et de maillet.
Ps 73, 6-7 : Ils ont tous, dans ton Sanctuaire,
Porté le pillage et le feu ;
Souillé, le renversant par terre,
Ton Saint Tabernacle, ô mon Dieu.
Ps 73, 8 : Ces méchants et leur race immonde
S'étaient dit au fond de leur cœur :
Faisons cesser, dans tout le monde,
Les Solennités du Seigneur.
Ps 73, 9 : Nous ne voyons plus de miracles,
Et nos prophètes se sont tus ;
Se taisent aussi Tes oracles ;
Notre Dieu ne nous connaît plus.
Ps 73, 10 : Jusques à quand l'incendiaire
Doit-il, ô Dieu, nous opprimer ;
Et notre commun adversaire
Contre ton Saint Nom blasphémer ?
Ps 73, 11 : Pourquoi, devant sa violence,
Te vit-on retirer Ta main ?
Que ne fais-Tu, pour Ta vengeance,
Sortir Ta droite de Ton sein ?
Ps 73, 12 : Et cependant le Dieu Suprême,
Dès l'origine, est notre Roi,
Qui, pour nous délivrer, Lui-même
A frappé la terre d'effroi.
Ps 73, 13 : C'est Toi qui des mers furieuses
Affermis les flots vagabonds ;
Et, sur leurs roches écumeuses,
Brisas les têtes des dragons.
Ps 73, 14 : C'est Toi qui fracassas les têtes
Du monstrueux Léviathan,
Et les donnas en proie aux bêtes
Riveraines de l'Océan.
Ps 73, 15 : C'est Toi qui, du sein de la pierre,
Fis jaillir des eaux par torrents ;
Et qui, de la vaste rivière,
Séchas les rapides courants.
Ps 73, 16-17 : Tu fis le soleil et l'aurore,
Le jour et la nuit sont à Toi ;
Tu limitas la terre encore
Et les saisons suivent ta Loi.
Ps 73, 18 : Souviens-Toi donc que l'adversaire
Osa, Seigneur, Te diffamer ;
Une nation téméraire,
Contre ton Saint Nom blasphémer.
Ps 73, 19 : Ne livre pas Ta tourterelle
A l'épervier audacieux ;
Et de l'âme pauvre et fidèle
Ne sois pas sans fin oublieux.
Ps 73, 20 : Ah ! Regarde à ton Alliance ;
Des plus vils et des plus obscurs
Vois l'usurpatrice opulence
Habiter des palais impurs,
Ps 73, 21 : L'humble qui Te cherche et qui T'aime
Mérite un accueil indulgent.
Qui loue encor l'Être Suprême ?
C'est le pauvre, c'est l'indigent.
Ps 73, 22 : Dieu, lève-Toi, juge Ta cause ;
Tout le jour ils T'ont offensé ;
Viens, que Ta vengeance en impose
A la fureur de l'insensé.
Ps 73, 23 : Surtout, Seigneur, qu'il Te souvienne
Des discours de Tes ennemis ;
Leur orgueil sans frein les entraîne
Au-delà des crimes commis.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Le Psaume 73 « Pourquoi, Dieu, nous rejeter sans fin ? » (AELF) :
Ps 73, 1 : Instruction d'Asaph. Pourquoi, Dieu, nous rejeter sans fin ? Pourquoi cette colère sur les brebis de Ton troupeau ?
Ps 73, 2 : Rappelle-Toi la communauté que Tu acquis dès l'origine, la tribu que Tu revendiquas pour héritage, la montagne de Sion où Tu fis Ta demeure.
Ps 73, 3 : Dirige Tes pas vers ces ruines sans fin, l'ennemi dans le Sanctuaire a tout saccagé ;
Ps 73, 4 : Dans le lieu de Tes assemblées, l'adversaire a rugi et là, il a planté ses insignes.
Ps 73, 5 : On les a vus brandir la cognée, comme en pleine forêt,
Ps 73, 6 : Quand ils brisaient les portails à coups de masse et de hache.
Ps 73, 7 : Ils ont livré au feu ton Sanctuaire, profané et rasé la Demeure de ton Nom.
Ps 73, 8 : Ils ont dit : « Allons ! Détruisons tout ! » Ils ont brûlé dans le pays les lieux d'Assemblées Saintes.
Ps 73, 9 : Nos signes, nul ne les voit ; il n'y a plus de prophètes ! Et pour combien de temps ? Nul d'entre nous ne le sait !
Ps 73, 10 : Dieu, combien de temps blasphémera l'adversaire ? L'ennemi en finira-t-il de mépriser ton Nom ? Ps 73, 11 : Pourquoi retenir Ta main, cacher la force de Ton bras ?
Ps 73, 12 : Pourtant, Dieu, mon roi dès l'origine, vainqueur des combats sur la face de la terre,
Ps 73, 13 : C'est Toi qui fendis la mer par Ta puissance, qui fracassas les têtes des dragons sur les eaux ;
Ps 73, 14 : Toi qui écrasas la tête de Léviathan pour nourrir les monstres marins ;
Ps 73, 15 : Toi qui ouvris les torrents et les sources, Toi qui mis à sec des fleuves intarissables.
Ps 73, 16 : A Toi le jour, à Toi la nuit, Toi qui ajustas le soleil et les astres !
Ps 73, 17 : C'est Toi qui fixas les bords de la terre ; l'hiver et l'été, c'est Toi qui les formas.
Ps 73, 18 : Rappelle-Toi : l'ennemi a méprisé ton Nom, un peuple de fous a blasphémé le Seigneur.
Ps 73, 19 : Ne laisse pas la Bête égorger ta Tourterelle, n'oublie pas sans fin la vie de Tes pauvres.
Ps 73, 20 : Regarde vers l'Alliance : la guerre est partout ; on se cache dans les cavernes du pays.
Ps 73, 21 : Que l'opprimé échappe à la honte, que le pauvre et le malheureux chantent ton Nom !
Ps 73, 22 : Lève-Toi, Dieu, défends Ta cause ! Rappelle-Toi ces fous qui blasphèment tout le jour.
Ps 73, 23 : N'oublie pas le vacarme que font Tes ennemis, la clameur de l'ennemi, qui monte sans fin.
Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.


Le Psaume 73 « Pourquoi, ô Dieu, rejeter jusqu'à la fin ? » (Bible de Jérusalem de 1998) :
Ps 73, 1 : Instruction d'Asaph. Pourquoi, ô Dieu, rejeter jusqu'à la fin, fumer de colère contre le troupeau de Ton bercail ?
Ps 73, 2 : Rappelle-Toi ton Assemblée que Tu as acquise dès l'origine, que Tu rachetas, tribu de ton Héritage, et ce mont Sion où Tu fis ta Demeure.
Ps 73, 3 : Élève Tes pas vers ce chaos sans fin il a tout saccagé, l'ennemi, au Sanctuaire ;
Ps 73, 4 : Dans le lieu de Tes assemblées ont rugi Tes adversaires, ils ont mis leurs insignes au fronton de l'entrée, des insignes
Ps 73, 5 : Qu'on ne connaissait pas. Leurs cognées en plein bois,
Ps 73, 6 : Abattant les vantaux, et par la hache et par la masse ils martelaient ;
Ps 73, 7 : Ils ont livré au feu ton Sanctuaire, profané jusqu'à terre la Demeure de ton Nom.
Ps 73, 8 : Ils ont dit en leur cœur : Écrasons-les d'un coup ! Ils ont brûlé dans le pays tout lieu d'Assemblée Sainte.
Ps 73, 9 : Nos signes ont cessé, il n'est plus de prophètes, et nul parmi nous ne sait jusques à quand.
Ps 73, 10 : Jusques à quand, ô Dieu, blasphémera l'oppresseur ? L'ennemi va-t-il outrager ton Nom jusqu'à la fin ?
Ps 73, 11 : Pourquoi retires-Tu Ta main, tiens-Tu Ta droite cachée en Ton sein ?
Ps 73, 12 : Pourtant, ô Dieu, mon Roi dès l'origine, l'Auteur des délivrances au milieu du pays,
Ps 73, 13 : Toi qui fendis la mer par Ta puissance, qui brisas les têtes des monstres sur les eaux ;
Ps 73, 14 : Toi qui fracassas les têtes de Léviathan pour en faire la pâture des bêtes sauvages,
Ps 73, 15 : Toi qui ouvris la source et le torrent, Toi qui desséchas des fleuves intarissables ;
Ps 73, 16 : À Toi le jour, et à Toi la nuit, Toi qui agenças la lumière et le soleil,
Ps 73, 17 : Toi qui posas toutes les limites de la terre, l'été et l'hiver, c'est Toi qui les formas.
Ps 73, 18 : Rappelle-Toi, Yahvé, l'ennemi blasphème, un peuple insensé outrage ton Nom.
Ps 73, 19 : Ne livre pas à la bête l'âme de Ta tourterelle, la vie de Tes malheureux, ne l'oublie pas jusqu'à la fin.
Ps 73, 20 : Regarde vers l'alliance. Ils sont pleins, les antres du pays, repaires de violence.
Ps 73, 21 : Que l'opprimé ne rentre pas couvert de honte, que le pauvre et le malheureux louent ton Nom !
Ps 73, 22 : Lève-Toi, ô Dieu, plaide Ta cause, rappelle-Toi l'insensé qui Te blasphème tout le jour !
Ps 73, 23 : N'oublie pas le vacarme de Tes adversaires, la clameur de Tes ennemis, qui va toujours montant !
Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.